Refus de prise en charge : pourquoi bien comprendre son assurance voyage est vital

Lors d’un voyage à l’étranger, nul n’est à l’abri d’un problème de santé ou d’un accident nécessitant une hospitalisation. C’est précisément pour cela qu’il est toujours recommandé de souscrire une assurance voyage. Mais parfois, le pire survient : malgré un contrat dûment souscrit, l’assurance refuse la prise en charge.

C’est précisément ce qu’illustre un article récent de l’Indépendant, qui relate le cas tragique d’un touriste britannique hospitalisé en Grèce, dont la prise en charge a été refusée par l’assurance… avant qu’il ne décède. Face à ce genre de scénario, il est fondamental de comprendre pourquoi une assurance voyage peut refuser d’intervenir, et surtout comment vous pouvez agir pour éviter une telle situation.

Les exclusions communes souvent ignorées des contrats voyage

Même pour un simple voyage touristique, bien choisir et comprendre le fonctionnement de son assurance voyage est plus qu’une nécessité, c’est un impératif. En effet, ces contrats comportent des spécificités, notamment concernant le caractère imprévisible ou accidentel de l’évènement, et les conditions médicales préexistantes qui ont fait l’objet d’une hospitalisation dans les 3 à 6 mois précédents le séjour à l’étranger (pour les contrats de droit français).

Cela ne signifie pas que l’assureur « encaisse les primes pour ne jamais rembourser », comme certains peuvent le penser. Elles traduisent une logique contractuelle : l’assurance voyage couvre l’imprévu. En dehors de ces conditions, la facture revient intégralement au voyageur.

Pour que la couverture soit valable, il faut :

  • S’informer précisément des conditions de couverture de l’assurance. Vous savez « les petites lignes » et les astérisques présents sur les supports de vente, mais que vous ignorez généralement pour aller au plus rapide.  
  • Vérifier les différentes exclusions que comporte votre contrat. Elles concernent autant un état de santé préexistant qu’une activité considérée comme à risque ou qu’une limite professionnelle.

À défaut, le risque est un refus total de prise en charge, comme l’illustre ce drame en Grèce. Vous prévoyez de surfer, de plonger ou de pratiquer l’escalade pendant vos vacances ? Il y a de grandes chances que toutes ces activités soient exclues par défaut. Si vous ne vérifiez pas, vous ne le saurez pas, et prenez le risque de vous retrouver dans une situation tragique.

Une hospitalisation peut coûter très cher et exiger des garanties financières

Sans aller jusqu’aux États-Unis, les coûts d’hospitalisation peuvent atteindre des montants très élevés, même en Europe ou dans des pays réputés « abordables ». L’article évoque ainsi une facture d’environ 35 000 € pour des soins intensifs en Grèce, pays au coût de la vie pourtant modéré. Par ailleurs, les hôpitaux et cliniques peuvent exiger des garanties financières avant toute intervention, en particulier dans le secteur privé.

La Carte Européenne d’Assurance Maladie (CEAM) peut être précieuse pour les ressortissants de l’UE en voyage dans un autre pays membre : elle permet une prise en charge dans le public, aux mêmes conditions que les assurés locaux, et évite en principe l’avance de frais.

Mais attention :

·        en hôpital privé, la CEAM ne s’applique pas,

·        certains hôpitaux publics, sous tension (comme en Grèce), redirigent parfois les patients vers le privé.

D’où cette question qui résume bien la situation : « Tu préfères lancer une cagnotte Litchi en catastrophe ou avoir la bonne assurance dès le départ ? »

Prévenir vaut mieux qu’être mis au pied du mur : choisissez bien et informez-vous

Pour éviter de revivre une situation aussi dramatique que celle du touriste britannique (à qui la facture revenait intégralement), quelques réflexes s’imposent :

·        Lisez attentivement les conditions générales : plafonds, exclusions, franchises, délais, activités couvertes. Beaucoup d’assurés cochent la case obligatoire qui confirme la connaissance des règles du contrat pour souscrire sans lire, et découvrent trop tard les règles et limites.

·        Vérifiez les alternatives si vous êtes concernés par une exclusion générique. Certains assureurs proposent des options ou renforts pour couvrir les activités à risque. La CEAM est une bonne solution complémentaire en Europe, si vous avez été hospitalisé dans les 6 derniers mois.

·        Contactez immédiatement votre assureur avant toute dépense en cas de problème, pour être orienté selon votre couverture.

·        Conservez tous vos justificatifs médicaux et documents de voyage (factures détaillées, comptes rendus médicaux, billets de transports...).

Prévoir une assurance adaptée, comparée et évaluée avec un professionnel de l’assurance voyage (ou santé internationale pour les séjours de plus longue durée) est toujours plus sage que devoir compter sur la générosité d’une collecte de fonds improvisée face à l’urgence.

Vous aider à comprendre pour être mieux protégé

Chez International Santé, nous sommes vos meilleurs alliés pour naviguer facilement dans le domaine de l’assurance voyage et de l’assurance santé internationale (séjour longue durée, expatriation).

  • Nous présentons toujours les avantages comme les limites de nos solutions, sans artifice ni langue de bois.
  • Nous participons à éduquer les clients via des dossiers pratiques, articles de blog, FAQ, et publications sur les réseaux sociaux, afin que vous partiez à l’étranger protégés et parfaitement informés.
  • En tant que courtier, nous analysons vos besoins spécifiques, vérifions les exclusions, et vous expliquons clairement ce que vous pouvez attendre de votre contrat santé.

En définitive, ce drame nous rappelle une vérité simple : une bonne assurance commence toujours par une bonne information ; Ceci étant valable pour une assurance voyage touristique ou une mutuelle expatrié. Contactez nous pour faire le point sur votre situation.

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