CFE : fin du tiers-payant hospitalier pour les anciens assurés
Début 2025, la Caisse des Français de l’Étranger (CFE) a annoncé une évolution majeure dans la gestion du tiers-payant hospitalier. Cette mesure concerne spécifiquement ses assurés encore rattachés à un contrat antérieur à la réforme tarifaire de 2019.
Depuis cette réforme, les anciens contrats (salarié, travailleur indépendant, personne sans activité professionnelle ou retraité prélevé sur pension) ont laissé place aux formules actuelles : MondExpat, RetraitExpat, JeunExpat ou FrancExpat.
Cette refonte avait notamment modifié le calcul des cotisations et les conditions d’affiliation. Par exemple, la distinction entre salariés et personnes sans activité a disparu, remplacée par un système basé sur des zones de couverture, des tranches d’âge et des options de prévoyance. Pour les retraités, le prélèvement sur la retraite a été remplacé par une cotisation unique, applicable aux titulaires d’un titre de pension avec au moins 15 années de cotisations en France.
Au moment de la réforme, les anciens assurés avaient eu le choix de conserver leur contrat initial ou de basculer sur les nouvelles formules. Aujourd’hui, la CFE leur demande de faire un choix qui n’est pas sans conséquences.
Un choix cornélien : quels bénéfices privilégier pour son contrat CFE
1. Conserver l’ancien contrat :
Les assurés conservent une cotisation potentiellement plus avantageuse, mais perdent l’accès au tiers-payant hospitalier CFE géré par l’assistance VYV. Cela signifie que l’avance de frais ne sera plus possible pour une hospitalisation à l’étranger. De plus, le taux de remboursement hospitalisation peut être dégradé selon les pays d’expatriation : 67 % à l’île Maurice (au lieu de 100 %) ou 50 % au Vietnam (au lieu de 80 %), par exemple. En effet, les taux standards de la zone d’expatriation s’appliqueront, sans taux préférentiel applicable à certaines destinations.
2. Basculer sur les nouveaux contrats :
En acceptant de basculer sur les formules actuelles (MondExpat, RetraitExpat, etc.), les assurés conservent le bénéfice du tiers-payant hospitalier, ainsi que les taux de prise en charge préférentiels pour certains pays. Toutefois, cette option implique généralement une augmentation des cotisations et de nouvelles conditions de couverture (notamment pour les retraités et leurs ayants-droit).
Une mutuelle expatrié en complément de la CFE devient indispensable
Pour les assurés CFE qui n’ont pas souscrit d’assurance santé complémentaire, cette évolution peut avoir de lourdes conséquences. Outre l’obligation d’avancer seul les frais d’hospitalisation, le reste à charge peut devenir très important. Dans certains pays, vous devrez régler l’intégralité des frais avant toute prise en charge, ce qui peut poser un réel problème en cas d’urgence et vous mettre dans une situation critique.
Nous vous rappelons donc toute l’importance de souscrire une mutuelle expatrié en complément de la CFE pour :
- Bénéficier d’une couverture hospitalisation à 100%, avec paiement direct de l’assureur
- Sécuriser l’accès aux soins, quel que soit le pays d’expatriation
- Adapter sa protection avec des garanties plus étendues selon ses besoins
Des formules « hospitalisation seule » sont disponibles pour les destinations qui nécessitent un renfort pour les frais d’hospitalisation uniquement. Tandis que des garanties plus complètes de médecine courante, et même d’optique et de dentaire, sont disponibles quand nécessaire. Il existe des solutions adaptées à tous les profils d’expatriés et à tous les budgets.
Nos spécialistes International Santé vous aident à comprendre les enjeux de cette évolution de la CFE et à trouver la solution santé la plus adaptée à votre situation, au meilleur rapport qualité/prix. Contactez-nous ici.
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