Les voyages de plus de 3 mois :
Ce dossier concerne les contrats d’assurance voyage ou étudiants qui peuvent être souscrits pour une durée de 4 à 12 mois. Il ne concerne pas les assurances voyages de moins de 90 jours.
Les sports dits « extrêmes » : saut à l’élastique, spéléologie, voile transocéanique, navigation en solitaire à plus de 20 milles d’un abri), base jump, saut à ski ou snowboard, bobsleigh, skeleton.
Les sports aériens : voltige, vol à voile, parachutisme, ULM, deltaplane, parapente, skysurfing.
Les sports nécessitant l'usage de tout engin à moteur terrestre, nautique ou aérien, pilotage d’auto, de moto ou de karting.
Les sports de montagne : alpinisme, escalade (hors support artificiel sans sécurité), varappe, randonnée au-delà de 3000 mètres, canyoning, ski et snowboard hors des pistes balisées.
Les sports nautiques : plongée avec bouteille, hydrospeed, kite surf.
Les sports de défense et de combat : pour ces sports, l’exclusion porte souvent sur la compétition uniquement.
Certains sports quand ils sont pratiqués dans des conditions particulières : canoë ou kayak extrême (sur torrents de classe supérieure à V, rivière supérieure à II, mers et océans à plus de deux milles des côtes), apnée en compétition, surf.
La pratique de la chasse.
Les sports impliquant l'utilisation ou la présence d'un animal tels que l'équitation, les compétitions équestres et les corridas.
La pratique de la voile et de la navigation en haute mer à titre privé ou professionnel (au-delà de 200 miles nautiques).
Certains contrats atténuent ces exclusions par une formulation du type : Toute pratique de ces sports, à titre d’initiation, de loisir ou de « baptême », est couverte lorsqu’elle est encadrée par un professionnel ayant les diplômes et compétences requis par l’État.
Cette exclusion est souvent formulée de la manière suivante : Exclusion de la participation à toutes compétitions sportives et entraînements à ces compétitions, ainsi que de toute pratique de sports dans le cadre d’un club ou d’une fédération sportive.
Cette exclusion est liée au fait que normalement la pratique en club ou en fédération est couverte par la licence du pratiquant.
Si cela est vrai dans les pays où les adhésions aux clubs et fédérations incluent ce type d’assurance, c’est moins vrai dans les pays où la pratique sportive en club est peu ou pas réglementée. C’est un point qu’il convient donc de vérifier quand vous vous inscrivez.
Les sports professionnels sont exclus de tous les contrats. Cette exclusion peut être étendue à la participation à des cursus et programmes d'études sportifs.
Cette exclusion ne concerne pas que les sportifs vivant de leur sport à travers leurs résultats mais aussi tous les professeurs de sports ou coachs sportifs.
Cette exclusion s’explique par le fait que cette pratique sportive intensive, même si elle a un impact positif à long terme sur la santé, génère un risque de traumatismes plus fréquent que la normale sur le court terme et donc des dépenses de santé beaucoup plus fréquentes que chez les autres assurés, pour entretenir « la machine » dans un état qui lui permette de continuer une activité professionnelle.
Des contrats spécifiques peuvent être proposés aux professionnels.
Les frais médicaux à l’étranger ne seront pas remboursés.
Si vous êtes victime d’un accident en pratiquant un sport exclu, tous les frais médicaux liés à cet accident ne seront pas remboursés. S’il y a une hospitalisation, les frais peuvent rapidement atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros et cela pas uniquement aux USA ou dans les pays riches. Dans les pays en développement, la médecine d'urgence aux standards occidentaux est réservée à une élite économique et coûte souvent plus cher que dans les pays les plus riches.
L’assistance rapatriement ne jouera pas.
Si vous séjournez dans une région mal équipée médicalement vous ne pourrez pas être rapatrié sur un hôpital correctement équipé. Vous ou vos proches devront organiser seuls le rapatriement. Votre état de santé risquera de s’agraver et vous devrez payer les frais directement.
Vos frais de prolongation de séjour ne seront pas remboursés.
Si vous devez prolonger votre séjour car vous n’êtes pas en état de rentrer, les frais de prolongation de séjour ne seront pas remboursés, votre billet retour sera peut-être perdu, etc.
La première chose à faire est d’en parler à votre assureur. Il faut lui détailler vos activités sportives pour qu’il puisse vous orienter vers le contrat qui pourra le mieux répondre à votre demande spécifique.
Si vous ne lui dites pas que vous êtes adepte du saut en kayak, il ne pourra pas le deviner et risquera de mal vous conseiller sans le savoir.
Il sera peut-être possible de rajouter une option spéciale ou de trouver des offres spécifiques chez des assureurs spécialisés. C’est par exemple le cas pour la plongée, les sports de montagne ou même des sports aériens. Elles pourront peut-être être souscrites sur une période plus courte que la garantie standard. Par exemple, si vous êtes un adepte du ski hors-piste, une assurance spécifique sur 2-3 mois suffira peut-être.