Découvrez notre dossier spécial assurance santé au Viet Nam
En tant qu'expatrié, dans le secteur public ou dans le privé, les hôpitaux seront payants au Viet Nam et il faudra régler dès votre admission. La qualité de soin ira de paire avec les tarifs pratiqués, et ces derniers seront toujours plus élevés chez les prestataires de santé recevant les expatriés et touristes. Une assurance santé internationale vous garantira l’accès à une qualité de soin convenable, aux intervenants bilingues et formés à l’étranger, et à un bon remboursement.
Dépenses de santé par habitant | 154.44€ |
Indexation annuelle des dépenses de santé | 4.59% |
Taux de remboursement CFE hospitalisation | 50% à 80% |
Nombre d'assureurs présentant des offres | 18 |
Coût garantie hospitalisation à 30 ans /an | 569€ |
Coût garantie hospitalisation à 50 ans /an | 1173€ |
Le système de santé universel Vietnamien est encore en cours de développement. En attendant, il faudra payer soi-même ses frais médicaux et d’hospitalisation.
Seul le secteur privé propose quelques hôpitaux de classe internationale, dans un pays où les difficultés de financement de la santé se font sentir. Ceci malgré l’ambition de pouvoir proposer une couverture santé universelle d’ici 2030 ; dans le cadre du projet des Nations Unies. La majeure partie de la population choisit par conséquent de se faire soigner dans le privé, si elle peut se l’offrir.
Une mutuelle expatrié au Vietnam vous permettra non seulement de vous donner accès aux hôpitaux et structures privés du pays, mais également aux structures des pays alentours mieux équipés (comme à Bangkok ou Kuala Lumpur). Il n’est pas rare que les résidents préfèrent se faire soigner dans d’autres pays pour avoir accès à une meilleure qualité de soin et à de meilleurs équipements et technologies.
Les soins en secteur public sont naturellement abordables pour la population vietnamienne et encore plus pour les expatriés. Si vous voulez consulter un médecin, il est peu probable que ce dernier parle français ou anglais. Une consultation coûtera dans les 5$.
La qualité des équipements laisse à désirer et cela peut avoir des répercussions en matière d’hygiène. On ne peut pas s’assurer que les matériels à usage unique soient utilisés correctement et que les conditions d’hygiène soient respectées dans les centres de soins publics.
Il est à noter que des progrès ont été faits ces dernières années. Plusieurs agréments JCI (Joint Commission International) ont été attribués, notamment au Vinmec International Hospital d’Hanoï et à au FV Hospital.
La majorité des résidents ayant les moyens financiers iront se faire soigner dans le secteur privé.
Il existe des médecins qui n'exercent qu’en secteur privé, mais ils représentent une minorité dans le secteur officiel. Moins d’un tiers de ces médecins parlent français, la pratique de l’anglais sera plus courante. Les consultations peuvent se faire à l’hôpital ou dans un cabinet privé.
Les cliniques privées sont surtout issues de structures internationales : comme SOS International ou la Clinique Familiale de Hanoï et l’Hôpital Français de Hanoï, ou Franco-Vietnamien d’Ho Chi Minh. La qualité des soins y est satisfaisante, malgré un manque de matériel et technologies avancées.
En cas de pathologie importante/lourde, une intervention en Thaïlande ou à Singapour pourra être envisagée ; on a toutefois moins besoin de quitter le Viet Nam qu’il y a quelques années pour avoir des soins de qualité.
Les médecins exerçant en secteur privé ont été formés ou proviennent d’Europe ou pays aux standards médicaux internationaux.
Le consulat peut vous fournir les coordonnées mises à jour et des informations complètes des médecins que les Français ont l’habitude de consulter. Il vous suffit juste d’appeler.
Sinon, les hôpitaux aux structures internationales se trouvent surtout dans les grandes villes de Hanoï et Ho Chi Minh Ville. Quelques coordonnées des hôpitaux et médecins sont disponible sur les sites du consulat de France notamment.
Pour rappel, le consulat peut vous recommander une liste de médecin, mais ne sera pas responsable de prendre en charge votre rapatriement en cas de problème de santé. Pensez à souscrire une option assistance rapatriement.
Les services de téléconsultations, qui sont inclus aujourd’hui dans la plupart des contrats santé expatrié, vous seront bien utiles en cas de problèmes de santé mineurs.
Aucune vaccination n’est obligatoire pour entrer au Viet Nam, cependant certains vaccins sont recommandés selon la saison ou la durée et la modalité du séjour, comme l’Hépatite A, l’Hépatite B, la Typhoïde, l’Encéphalite Japonaise, la Grippe, ou même la rage à titre préventif. Même si des vaccins sont disponibles sur place, la mise à jour de vos vaccinations est toujours très conseillée avant votre départ.
Pour éviter une rage de dents dans les premiers jours il est également conseillé de faire un bilan dentaire un mois avant de partir pour avoir le temps d'envisager les traitements nécessaires.
Des cas de rage humaine ont été reportés dans les grandes villes du Vietnam, par contre la rage animale se manifeste dans les milieux ruraux. Des vaccins à usage humain produit sur culture cellulaire qui peuvent être utilisés à titre curatif sont aussi mis en vente dans tous les centres de médecine préventive au Vietnam.
Des cas d’épidémie de Dengue sont fréquemment recensés. Les symptômes de cette maladie sont proches du paludisme mais moins virulents et moins longs (environ 2 semaines). Il n'y a pas de traitement préventif, la prévention passe par l'utilisation de moustiquaires et de répulsifs de type lambda-cyhalothrine (ICON 2.5 CS, ICON 10 WP) et alpha-cyperméthrine (FENDONA 10 CS) qui sont plutôt facile à trouver.
Le climat est propice à l'apparition de maladies respiratoires banales, principalement chez les enfants en bas âge.
Les MST et le VIH/SIDA : Dans le cas d’un séjour de longue durée, l’obtention d’un permis de travail au Vietnam nécessite un test de dépistage du VIH/SIDA qui se fait obligatoirement sur place auprès des cliniques privées habilitées comme SOS Internationale, l’hôpital Français de Hanoï, ou Hanoï Family Practice.
Les infections parasitaires : il est fortement recommandé de toujours se couvrir les pieds pour les marches puisque le Vietnam est un pays tropical, surtout en cas de plaies. Certaines maladies de ce type peuvent être mortelles telles que la leptospirose.
Limiter l'utilisation de l'ibuprofène : l'ibuprofène peut avoir des effets très graves en cas de dengue, il est donc conseillé de ne jamais traiter des fièvres et migraines avec de l'ibuprofène, en particulier chez les jeunes enfants.
Aucun accord n’a été signé entre la France et le Viet Nam en matière de protection sociale. Les expatriés sont donc tenus de s’affilier au système Vietnamien. Seuls les détachés bénéficient du maintien de leurs droits en France.
La CFE peut être une alternative au maintien d’une couverture française. Elle offre plusieurs assurances cumulables dont la maladie, l’accident de travail et la vieillesse.
En se référant à l’accord passé entre l’hôpital Franco-vietnamien d’Hô Chi Minh Ville et quelques autres hôpitaux, la CFE propose actuellement une prise en charge à 80% des frais d’hospitalisation au Vietnam. Cette prise en charge est effectuée via VYV et son réseau de partenaires hospitaliers lorsque l'assuré ne dispose pas de complémentaire.
Pour une prise en charge hospitalisation à 100% des frais et hors hospitalisation, elle devra être complétée par une mutuelle expatrié capable de rembourser correctement les honoraires des médecins du secteur privé; bien qu'elle représente une bonne base de remboursement.
La sécurité sociale Vietnamienne (Social Health Insurance, régulée par le Vietnam Social Insurance) date de 1989 et gère la caisse à travers deux branches qui sont : l’assurance-maladie obligatoire et l’assurance-maladie volontaire.
La première assurance sociale se finance par une cotisation de 4.5% du salaire, afin de verser les allocations en cas de maladie, retraite, accidents du travail, invalidité, vieillesse…. Elle est destinée à tous les salariés du secteur privé, travailleurs et retraités du secteur public, ainsi qu’aux étudiants étrangers, personnes de plus de 90 ans ou défavorisées.
La deuxième est une assurance santé (une cotisation patronale de 3% et salariale de 1.5%) qui couvre les frais médicaux sur la base des prix du secteur public et l’assuré prend en charge le reste. Elle concerne les écoliers, étudiants, les travailleurs indépendants, ayants-droit/membres de la famille et personnes travaillant dans les associations.
Toutefois, vu qu’elle n’existe que depuis peu de temps, beaucoup d’améliorations sont encore à faire dans le système.
Pour accéder aux hôpitaux et médecins du secteur privé aux standards internationaux (en termes de qualité de soin, d’équipement et d’hygiène). Et pour éviter de devoir avancer les frais en cas d’hospitalisation.
Pour conserver une couverture santé en France lors de vos retours temporaires, la sécurité sociale française n’ayant plus d’obligation de vous couvrir dans le cadre de votre expatriation (sauf statut retraité avec au moins 15 années de cotisation en France).
Pour pouvoir être pris en charge dans les pays voisins comme la Thaïlande qui dispense une qualité de soins supérieure celle du Viet Nam.
Les procédures d’adhésion aux garanties expatriés sont plus complexes que pour une mutuelle classique, il convient donc de s’y prendre environ 30 jours avant votre départ.
On peut même anticiper ses démarches jusqu’à 3 mois avant son départ, ce qui permet de vous dégager l’esprit pour d’autres priorités au moment du départ.
Notre site vous permet de faire des tarifications en ligne et de comparer les garanties.
Un conseiller peut ensuite vous aider pour toute la procédure d’adhésion.
Si votre budget est serré, contentez-vous d’une assurance hospitalisation de niveau économique c’est le minimum indispensable.
Si votre budget le permet et compte tenu des prix évolutifs pour les expatriés, orientez-vous vers une formule hospitalisation et médecine courante. Une base de remboursement à 80/90% sera suffisante pour les frais médicaux courants.
Pour plus de détails faites un comparatif d'assurance santé expatrié en ligne.
Que vous souscriviez au 1er€ ou en complément de la CFE (Caisse des Français de l’Etranger), l’assureur pourra faire une prise en charge directe pour toute hospitalisation de plus de 24h ; il faudra faire l’avance de tous les autres frais et demander les remboursements.
Aujourd’hui les assureurs mettent à disposition divers supports numériques (espace client en ligne, application mobile, email) pour faciliter vos demandes de remboursements. Cela permet d’obtenir vos remboursements dans de bons délais, comme les délais postaux sont éliminés.
Il est recommandé de télécharger vos demandes de remboursement au fur et à mesure de vos dépenses de santé ; cela permet d’éviter le cumul d’erreurs éventuelles de remboursement, et donc moins de frustration si cela arrive. De plus cela permet de mettre des habitudes en place et de ne pas oublier comment procéder ; et donc de faciliter vos demandes de remboursement.
Les frais dentaires ne sont pas très onéreux aux Viet Nam et de plutôt bonne qualité. Si vous avez très peu de besoins, il ne sera pas nécessaire de souscrire une option dentaire.
De même vous pourrez trouver des équipements optiques à bon prix pour des corrections simples.
N’oubliez pas que le jour où vous souhaitez des garanties optique/dentaire, un délai de carence de 6 à 9 mois sera applicable si vous n’étiez pas couvert pour ces garanties au préalable.
Le niveau de soins local est de bonne qualité toutefois certains cas nécessiteront une prise en charge dans un pays mieux équipés comme la Thaïlande ou la France. L’assistance rapatriement est donc fortement recommandée.
Le rapatriement intervient dans le cadre d’une urgence médicale uniquement et c’est l’assisteur qui détermine s’il est nécessaire.
L’ambassade de France et le consulat ne sont pas destinés à prendre en charge un rapatriement.