Découvrez notre dossier spécial assurance santé en Turquie
La Turquie dispose d’un système de santé qui combine des services publics et privés, offrant aux résidents et expatriés un large éventail d'options de soins. Le système public, géré par l’assurance maladie obligatoire, peut fournir des soins de base à des coûts réduits. Cependant, les expatriés préfèrent souvent le secteur privé, qui propose des soins de qualité supérieure et plus rapidement que dans le public. Souscrire à une assurance santé expatrié est fortement recommandé pour garantir le remboursement des soins en secteur privé et une éventuelle évacuation sanitaire.
Dépenses de santé par habitant et par an | 372€ |
Indexation annuelle des dépenses de santé | 4.6% |
Taux de remboursement CFE hospitalisation | 42% |
Nombre d'assureurs présentant des offres | 21 |
Coût garantie hospitalisation à 30 ans /an | 744€ |
Coût garantie hospitalisation à 50 ans /an | 1348€ |
La Turquie dispose d'un système de santé complet et accessible, qui a connu une véritable transformation au cours des deux dernières décennies. Le pays s'est doté d'un système d'assurance santé universel, géré par la SGK (Sosyal Güvenlik Kurumu), qui couvre l'ensemble des résidents pour les soins essentiels comme la maladie, la maternité, les accidents du travail et l'invalidité.
Les services de santé sont dispensés à travers un réseau d'établissements publics et privés, comprenant les hôpitaux du Ministère de la Santé, les hôpitaux universitaires et le secteur privé. La qualité des soins est garantie par des accréditations internationales, notamment la JCI (Commission Conjointe Internationale) et l'ISO (Organisation Internationale de Normalisation), avec plus de 50 hôpitaux accrédités répartis dans les principales villes comme Istanbul, Bursa, Antalya et Izmir.
Cette modernisation du système de santé turc a porté ses fruits, comme en témoigne l'augmentation de l'espérance de vie qui a progressé de 8 ans en deux décennies. Le pays est également devenu une destination majeure pour le tourisme médical, attirant près d'un million de patients étrangers en 2019, notamment pour des soins spécialisés. Les dépenses de santé restent maîtrisées, représentant environ 4,9% du PIB, ce qui est nettement inférieur à d'autres pays développés.
La Turquie présente un niveau sanitaire globalement satisfaisant, particulièrement dans les grandes villes. Cependant, certaines précautions restent nécessaires. Les tremblements de terre , par exemple, sont fréquents en raison de la forte activité sismique du territoire.
En termes de vaccinations, aucun vaccin n'est obligatoire pour entrer en Turquie, mais il est recommandé d'être à jour dans les vaccinations habituelles comme le DTP (Diphtérie-Tétanos-Poliomyélite) et le ROR (Rubéole-Oreillons-Rougeole). Les vaccinations contre l'hépatite A et B, ainsi que la fièvre typhoïde sont conseillées pour les séjours prolongés. La mise à jour de ces vaccinations doit être effectuée idéalement 1 à 2 mois avant le départ.
Une vigilance particulière est requise concernant la consommation d'alcool, notamment en raison de la circulation d'alcool frelaté qui a causé de nombreux décès début 2025. Il est également recommandé d'éviter de boire l'eau du robinet et de privilégier l'eau en bouteille. Pour les zones rurales, une attention particulière doit être portée aux tiques qui peuvent être responsables d'épidémies locales de fièvre Crimée-Congo.
Le système de santé turc repose sur deux piliers : le secteur public, géré par le ministère de la Santé, et un secteur privé en pleine expansion. Les hôpitaux publics offrent une gamme complète de services médicaux de base comme les tests de diagnostic, le traitement des blessures mineures et les soins préventifs, ainsi que des services spécialisés tels que le traitement du cancer et les greffes d'organes.
Le secteur public présente néanmoins des contraintes majeures : temps d'attente prolongés, établissements surchargés et approche moins personnalisée des soins. La barrière de la langue constitue un obstacle supplémentaire, le personnel médical des hôpitaux publics maîtrisant rarement l'anglais ou le français. Nous recommandons aux expatriés francophones de privilégier le secteur privé pour une meilleure communication avec les équipes soignantes.
Les établissements privés se distinguent par leurs équipements modernes, leurs infrastructures de pointe et la présence de professionnels de santé hautement qualifiés. Les délais d'attente y sont nettement plus courts et la prise en charge plus individualisée. Les hôpitaux privés disposent souvent d'un personnel bilingue, notamment dans les grandes villes et les zones touristiques, facilitant ainsi la communication avec les patients étrangers. La Turquie a d'ailleurs considérablement investi dans l'amélioration de ses infrastructures de santé ces dernières années, tant en zones urbaines que rurales.
En Turquie, le système de santé s'organise autour d'un parcours de soins. Les patients doivent d'abord consulter un médecin de famille (Aile Hekimi) dans un centre de santé local (Aile Sagligi Merkezleri). Ce médecin traitant assure le suivi médical régulier et oriente vers des spécialistes si nécessaire. Pour voir un spécialiste dans le secteur public, une référence du médecin de famille reste obligatoire.
Dans le secteur privé, les patients peuvent consulter directement les spécialistes de leur choix sans référence préalable. Le personnel médical des établissements privés maîtrise généralement mieux l'anglais que dans le public. Pour faciliter l'accès aux soins, nous recommandons aux expatriés francophones de privilégier les médecins figurant sur la liste de notoriété médicale du Consulat de France à Istanbul. Cette liste répertorie des praticiens francophones reconnus dans différentes spécialités comme la cardiologie, la gastro-entérologie ou l'orthopédie.
Les rendez-vous médicaux peuvent être pris via le système centralisé MHRS (Merkezi Hekim Randevu Sistemi) pour les établissements publics. Pour le secteur privé, les patients contactent directement les cabinets médicaux ou passent par les plateformes de prise de rendez-vous en ligne des cliniques.
Les coûts des soins médicaux en Turquie sont nettement inférieurs à ceux pratiqués en Europe occidentale. Une consultation chez un médecin spécialiste coûte entre 100 et 150 livres turques (12-18 euros), tandis qu'un examen dentaire revient à 80-100 livres turques (10-12 euros). Ces tarifs restent accessibles même dans les établissements privés.
Pour les examens plus approfondis, un bilan de santé complet (check-up) coûte en moyenne 750 euros dans les cliniques privées. Ce prix englobe les analyses sanguines, les examens radiologiques, les consultations spécialisées et les bilans cardiaques. Dans les établissements privés, une échocardiographie est facturée environ 350 dollars (320 euros).
Les soins dentaires présentent des écarts de prix considérables avec l'Europe : un implant dentaire coûte environ 800 euros en Turquie contre 3 000 euros en Allemagne. Les facettes dentaires sont proposées autour de 300 euros, alors qu'elles atteignent 1 000 euros en France.
Pour les courts séjours en Turquie, la France et la Turquie ont signé une convention bilatérale de sécurité sociale permettant la prise en charge des soins de santé inopinés des ressortissants turcs en vacances en Turquie. Pour en bénéficier, il faut demander le formulaire SE 208-06 I à votre caisse d'assurance maladie avant le départ. La durée maximale de prise en charge est de 3 mois, avec une possibilité de prolongation de 3 mois supplémentaires; En cas de maladie d'exceptionnelle gravité, une extension au-delà de 6 mois peut être accordée.
Si vous n'êtes pas de nationalité turque (exclusivement), la Sécurité sociale française peut rembourser vos frais de santé inopinés lors d'un séjour de courte durée en Turquie, selon le barème français. Il est nécessaire de payer vos soins sur place et de faire la demande de remboursement à votre retour en France, depuis votre espace client ameli, avec le formulaire S3125 et tous les justificatifs nécessaires.
Pour les longs séjours, dès que vous exercez une activité professionnelle en Turquie, vous êtes automatiquement assujetti à la législation turque de sécurité sociale, sauf si vous êtes détaché par votre employeur français. Dans ce cas, vous devez signaler votre départ aux organismes français (caisse d'assurance maladie, CAF, France Travail) pour éviter le remboursement de prestations indues.
La Caisse des Français de l'Étranger (CFE) permet aux expatriés français en Turquie de maintenir une protection sociale similaire à celle de la Sécurité Sociale française. Elle couvre les frais médicaux, la maternité, les arrêts de travail, l'invalidité, le décès et la retraite.
La Turquie est en Zone 3 pour la CFE : c'est une zone au sein de laquelle, par exemple, l'hospitalisation est remboursé à hauteur de 42%. Une mutuelle complémentaire à la CFE pour expatriés permet de compléter les remboursements jusqu'à 100%, y compris pour les frais de pharmacie ou biologie par exemple, qui ne sont couverts qu'à hauteur de 55% et 30% sans complémentaire.
Si la CFE offre une base solide de protection, une couverture complémentaire est souvent nécessaire pour garantir une prise en charge optimale de vos frais de santé. Cela vous assure non seulement une couverture complète, mais facilite aussi un retour en France avec une reprise rapide de vos droits auprès de la CPAM.
Pour adhérer à la CFE, il est recommandé de le faire le plus tôt possible, idéalement avant le départ. L'adhésion prend effet le premier jour du mois suivant la demande, si vous êtes déjà sur place, ou au jour de votre choix si vous n'êtes pas encore partis. Un délai de carence s'applique en cas d'adhésion plus de 3 mois après le départ : 3 mois pour les moins de 45 ans et 6 mois pour les 45 ans et plus. Les ayants-droits (conjoint, concubin et enfants à charge de moins de 20 ans) sont également couverts.
La sécurité sociale turque, appelée Sosyal Güvenlik Kurumu (SGK), est gérée par le ministère du Travail et de la Sécurité sociale. Ce système public couvre les risques maladie, maternité, accidents du travail, maladies professionnelles, invalidité, vieillesse et décès. En revanche, il ne prévoit pas de prestations familiales, sauf pour les fonctionnaires.
L'affiliation à la SGK est obligatoire pour tous les salariés. Les cotisations représentent environ 15% du salaire brut pour l'employé et 21,5% pour l'employeur. Un étranger déjà couvert par la sécurité sociale de son pays d'origine peut être exempté de ces cotisations s'il existe un accord bilatéral entre son pays et la Turquie.
Depuis 2012, la Turquie a mis en place une assurance maladie universelle. Les étrangers résidant en Turquie depuis plus d'un an doivent y adhérer s'ils ne sont pas couverts par leur pays d'origine. Les cotisations mensuelles s'élèvent à environ 200 TL (environ 5€) et donnent accès à des soins de santé illimités dans le secteur public. Pour s'inscrire, trois documents sont nécessaires : le permis de séjour, le numéro d'identification turc et le passeport.
Le marché des assurances privées en Turquie propose plusieurs options aux expatriés qui souhaitent compléter leur couverture de base SGK. Les principales compagnies d'assurance présentes sur le marché turc sont Allianz Sigorta, Anadolu Sigorta et AXA Sigorta.
Ces assurances privées locales offrent des avantages spécifiques : délais d'attente réduits pour les procédures médicales et rendez-vous, accès aux hôpitaux privés avec des standards de soins élevés, et personnel médical anglophone. Les primes varient selon l'âge, les antécédents médicaux et l'étendue de la couverture choisie.
Nous recommandons toutefois de bien vérifier les conditions de ces assurances locales. La plupart ne couvrent que les soins en Turquie et n'incluent pas de couverture à l'international, les plafonds de couverture peuvent être particulièrement réduits, un réseau de soin peut être imposé, et des exclusions peuvent être faites. Pour une protection complète incluant les soins dans votre pays d'origine et lors de vos déplacements, une assurance santé internationale reste préférable.
Pour les séjours courts jusqu'à 90 jours sur une période de 180 jours, les Français n'ont pas besoin de visa pour entrer en Turquie. Une carte d'identité ou un passeport valide plus de 150 jours après la date d'entrée suffit. L'assurance voyage n'est pas obligatoire pour ces courts séjours, mais nous vous la recommandons.
Pour les séjours longs de plus de 90 jours, un permis de résidence est nécessaire. La souscription à une assurance maladie devient alors obligatoire pour tout séjour d'un an ou plus en Turquie. Les étudiants doivent souscrire une assurance maladie dans les trois mois suivant leur inscription, soit via leur université, soit en optant pour une assurance privée.
Les garanties minimales requises pour l'assurance santé en Turquie comprennent une couverture des frais médicaux d'au moins 30 000€, incluant l'hospitalisation et le rapatriement sanitaire. Pour les demandes de visa, l'attestation d'assurance doit couvrir toute la durée du séjour prévu. Nous recommandons de vérifier que l'assurance soit acceptée par les autorités consulaires turques avant de la souscrire.
La souscription à une assurance santé internationale offre plusieurs avantages concrets pour les expatriés en Turquie.
Le système de santé public turc, bien qu'accessible via la SGK (Sosyal Güvenlik Kurumu), présente des limitations comme des délais d'attente longs et un choix restreint d'établissements de soins. Une assurance internationale permet d'accéder rapidement aux établissements privés, mieux équipés en matériel et en personnel. Elle couvre également les soins dans le pays d'origine, ce qui s'avère pratique pour les expatriés souhaitant réaliser des checkups lors de leurs retours en France.
L'assurance santé expatrié apporte une flexibilité appréciable dans le choix des praticiens et des établissements de santé. Les contrats incluent généralement une couverture mondiale, permettant d'être remboursé pendant les déplacements professionnels ou les vacances à l'étranger. Pour les francophones, ces assurances offrent l'avantage d'un service client dans leur langue maternelle, facilitant la compréhension des garanties et le suivi des remboursements. Avantage qui se retrouve également dans les services de téléconsulation, qui ont été ajoutés aux garanties de médecine courante ces dernières années.
Les coûts des soins dans le secteur privé turc peuvent être élevés. L'assurance internationale prend en charge ces frais selon les garanties souscrites, évitant ainsi des dépenses imprévues conséquentes. Elle peut également être combinée avec la CFE pour ceux qui préfèrent ce fonctionnement à un contrat 1er euro.
La souscription d'une assurance santé internationale doit se faire de préférence avant le départ pour la Turquie, dans le cadre d'une nouvelle expatriation. Le processus de souscription peut s'effectuer en nous contactant : nous avons 2 bureaux (à Toulouse, ainsi qu'à Tahiti), de telle sorte que nous sommes en mesure de couvrir tous les différents fuseaux horaires. Nous sommes ainsi disponibles jour et nuit. Par ailleurs, et si vous le souhaitez, vous pouvez aussi faire une comparaison de vous-même via notre comparateur.
Nous recommandons de prévoir un délai de quelques semaines avant le départ pour finaliser la souscription. Car certains cas de figure peuvent demander des documents complémentaires, comme des comptes rendus d'examens médicaux dans le cadre de l'étude du questionnaire de santé. Et selon les périodes de l'année, le nombre de demandes peut influer sur les délais de gestion des assureurs.
Les garanties de base d'une assurance santé internationale pour la Turquie doivent couvrir de préférence l'hospitalisation, les consultations médicales, les médicaments prescrits et les analyses (soit les soins courants).
Les garanties optionnelles permettent d'adapter la couverture à vos besoins spécifiques. La maternité nécessite une extension de garantie (avec un délai d'attente de plusieurs mois avant la prise d'effet). Les soins dentaires et optiques peuvent être ajoutés via des modules complémentaires.
Pour une protection optimale en Turquie, nous conseillons d'inclure la prise en charge des chambres privées en cas d'hospitalisation, le suivi des maladies chroniques et les actes de prévention. Le remboursement des médecines alternatives (ostéopathie, acupuncture) peut compléter utilement votre couverture.
Enfin n'oubliez pas l'option d'évacuation sanitaire !
Le système d'avance des frais varie selon le type de soins. Pour les consultations médicales courantes, les examens et la pharmacie, l'avance des frais reste nécessaire. Le système de tiers-payant automatisé tel qu'il existe en France avec la Carte Vitale n'existe pas en Turquie avec une assurance expat.
Cependant, pour les hospitalisations de plus de 24 heures, aucune avance de frais n'est requise. L'assurance contacte directement l'établissement hospitalier pour organiser la prise en charge. Ce système fonctionne avec la majorité des assureurs internationaux.
La demande de remboursement des frais avancés se fait généralement via une application mobile dédiée. Les factures et justificatifs doivent être transmis à l'assurance qui procède au remboursement selon les garanties du contrat. Les délais de remboursement varient de quelques jours à quelques semaines selon les assureurs. Nous recommandons de vérifier les modalités de remboursement et les plafonds de garantie avant la souscription du contrat.
Un rapatriement sanitaire depuis la Turquie vers la France peut coûter plusieurs dizaines de milliers d'euros. Pour les expatriés dont l'état est stable, le rapatriement s'effectue à bord d'un avion de ligne avec une escorte médicale composée d'un médecin et d'un infirmier. L'organisation prend généralement 2 à 3 jours pour obtenir l'accord de la compagnie aérienne.
Le rapatriement sanitaire se déclenche lorsque les soins ne peuvent être prodigués sur place, soit par manque d'infrastructures adaptées, soit en raison d'un coût trop élevé des soins. L'assurance rapatriement offre une garantie financière évitant d'avancer les frais, mais aussi une assistance administrative pour gérer les démarches complexes entre les deux pays. La décision de rapatriement est prise conjointement par les équipes médicales locales et la compagnie d'assurance, en coordination avec un médecin français.
Les services inclus dans l'assistance rapatriement comprennent : le transport terrestre médicalisé, un suivi 24h/24, la coordination avec les hôpitaux de départ et d'arrivée, la réservation de fauteuil roulant si nécessaire, l'aide aux formalités d'enregistrement et une équipe multilingue. Pour les cas moins graves, le rapatriement peut s'effectuer sur un vol régulier avec ou sans personnel médical, voire par d'autres moyens de transport comme le train.
La responsabilité civile couvre les dommages matériels et immatériels causés à des tiers par l'expatrié ou sa famille en Turquie. Les contrats d'assurance habitation turcs n'incluent pas systématiquement cette garantie, contrairement à la France. Nous recommandons de souscrire une assurance responsabilité civile spécifique, avec des plafonds de garantie adaptés : jusqu'à 4,5 millions d'euros pour les dommages corporels et 150 000 euros pour les dommages matériels.
La protection juridique permet aux expatriés d'être défendus en cas de litige en Turquie. Cette garantie donne accès à des avocats locaux pour gérer les conflits liés au logement, au travail ou à la vie quotidienne. Les frais de justice et d'avocat sont pris en charge selon les plafonds prévus au contrat. Les expatriés peuvent faire appel à la justice turque pour régler des litiges et protéger leurs droits.
En Turquie, les expatriés ne bénéficient d'aucune couverture décès/invalidité de la part du système local, sauf s'ils cotisent à la SGK (Sosyal Güvenlik Kurumu). Une assurance prévoyance privée comble ce manque de protection en garantissant un capital aux proches en cas de décès ou à l'assuré en cas d'invalidité.
Pour une protection adaptée, nous recommandons de souscrire un capital décès représentant 2 à 3 fois le revenu annuel. Par exemple, pour un revenu de 60 000 € par an, le capital optimal se situe entre 180 000 € et 200 000 €. Ce montant permet de couvrir le remboursement d'un crédit immobilier, financer les études des enfants ou maintenir le niveau de vie de la famille.
Les contrats de prévoyance pour expatriés en Turquie proposent généralement deux types de prestations : un capital en cas de décès ou d'invalidité nécessitant l'assistance d'une tierce personne, et des indemnités journalières en cas d'arrêt de travail, suivies d'une rente en cas d'invalidité permanente. Les versements sont généralement maintenus jusqu'à environ (car cela dépend des contrats) 70 ans pour le capital décès et jusqu'à 65 ans pour l'invalidité permanente.