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Assurance santé expatrié au Japon

>Accès aux meilleures infrastructures privées
>Garanties modulables pour tous les besoins
>Assistance rapatriement et couverture monde entier
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Découvrez notre dossier spécial assurance santé au Japon

Le Japon est reconnu pour avoir l'un des systèmes de santé les plus efficaces au monde, combinant technologie de pointe et soins médicaux de qualité. Tous les résidents, y compris les expatriés ayant un visa de travail, doivent souscrire à une assurance maladie publique (SHIS). Ce système assure une large couverture, mais les co-paiements peuvent être élevés et certaines spécialités ou traitements plus avancés ne sont accessibles que dans le secteur privé. Une assurance santé expatrié est recommandée pour couvrir les différences de frais et accéder à des soins de haute qualité dans les établissements privés les plus prestigieux du pays.

Trait

Les chiffres clés de l'assurance santé
au Japon

Dépenses de santé par habitant et par an 3776€
Indexation annuelle des dépenses de santé 9.17%
Taux de remboursement CFE hospitalisation 42%
Nombre d'assureurs présentant des offres 20
Garantie hospitalisation à 30 ans /an 906€
Garantie hospitalisation à 50 ans /an 1757€
Trait

Le système de santé
au Japon

Les bases du système de santé au Japon

Mondialement reconnu pour sa haute qualité, le système de santé au Japon est plutôt parmi les très bons élèves de sa catégorie. Accessible, il repose sur un modèle d'assurance santé en partie similaire au modèle français !

En effet, chaque personne résidant principalement au Japon, y compris les expatriés séjournant pour une durée de plus de trois mois, est tenu de s'inscrire à l'un des deux principaux systèmes d'assurance :

  • l'Assurance Santé des Employés (Shakai Hoken) pour toutes les personnes salariées des entreprises.
  • ou l'Assurance Santé Nationale (Kokumin Kenko Hoken) pour toutes les autres personnes (indépendants, retraités, étudiants, etc.)

A l'image de la CPAM en France, ce système garantit une couverture assez large, pour un coût relativement abordable (qui est un pourcentage du revenu de la personne), avec une prise en charge de 70% à 80% des frais médicaux. Les 20 à 30% restants sont ensuite à la charge du patient, sauf cas particuliers : enfants ou personnes âgées par exemple.

Comparé au système de santé français, également universel mais principalement financé par l'État, le Japon adopte une approche basée sur le partage des coûts entre le gouvernement, les employeurs et les individus.

Vu que l'inscription à l'un des 2 systèmes de santé de base est obligatoire pour les résidents permanents, vous devez donc, si vous êtes dans ce cas-là, veiller à vous y inscrire rapidement dès votre arrivée.

Le système japonais est par ailleurs réputé pour offrir non seulement des traitements médicaux classiques, mais également des prestations pour certaines médecines alternatives reconnues, telles que l'acupuncture ou la moxibustion, une particularité qui distingue ce système.

Dans les hôpitaux japonais, la barrière de la langue peut représenter un obstacle pour les expatriés, malgré la présence croissante de personnes et médecins capables de parler en anglais. Notamment en dehors des grandes villes comme Tokyo ou Osaka.

Les standards de soins sont exceptionnellement élevés, grâce à une technologie de pointe et un personnel médical hautement qualifié.

Situation sanitaire et précautions à prendre

La situation sanitaire générale est excellente au Japon.

Le Japon présente une situation sanitaire globale excellente, reconnue pour ses infrastructures modernes et son système de santé avancé. Les installations médicales, qu’elles soient publiques ou privées, sont très souvent bien équipées; et les médecins sont particulièrement qualifiés.

L’eau du robinet au Japon est généralement potable et respecte des normes strictes de qualité. Même si, de manière assez classique dans de nombreux pays étrangers, certains expatriés et visiteurs préfèrent privilégier l'eau en bouteille, voire des filtres à eau, notamment lors de leur arrivée, le temps de s’habituer au goût local. C'est davantage une question de préférence que de nécessité.

En ce qui concerne les vaccinations, aucune obligation spécifique n’est imposée pour les voyageurs en provenance d’Europe, hormis les vaccins de routine. Vérifiez votre immunisation contre la rougeole et la rubéole car des cas sporadiques sont signalés à certaines périodes.

Assurez-vous de vérifier vos traitements en cours en respectant les règles strictes d’importation des médicaments : un maximum d’un mois de traitement autorisé, avec une demande préalable obligatoire pour certains, notamment les substances narcotiques (voir la page dédiée du site de l'ambassade à ce sujet).

Qualité des soins en secteur public et privé

Les hôpitaux publics japonais bénéficient d'une excellente réputation. Ils sont généralement équipés des dernières technologies et dotés de personnels hautement qualifiés.

Le secteur privé, bien que plus coûteux, peut offrir des avantages tels que des délais d'attente réduits et un service plus personnalisé. Dans les grandes villes comme Tokyo et Osaka, de nombreux hôpitaux privés proposent des services médicaux en plusieurs langues (St Luke), ce qui est un atout non négligeable pour les expatriés non japonophones.

Comparativement au secteur public, les établissements privés présentent souvent des installations plus luxueuses et un confort supérieur, justifiant ainsi des tarifs plus élevés.

Toutefois, à l'image de la France, les soins dans le public sont déjà d'excellente qualité.

Prix des soins sur place

Les frais médicaux au Japon varient bien évidemment selon le type d'établissement et selon le motif de consultation. Une consultation chez un médecin généraliste coûte généralement entre 5 000 et 10 000 yens (environ 30 à 60 euros), tandis que pour un spécialiste, les tarifs varient entre 10 000 yens (environ 62 euros) et 20 000 yens ou plus. Ces montants peuvent être plus élevés dans les hôpitaux privés ou internationaux offrant des services haut de gamme destinés principalement aux expatriés.

En ce qui concerne les hospitalisations, les coûts dépendent là aussi de la nature du traitement et de la durée du séjour. En moyenne, une journée d'hospitalisation dans une chambre partagée dans un hôpital public peut coûter environ 30 000 yens (environ 185 euros). Dans les établissements privés, ces tarifs peuvent être nettement plus élevés. Même avec une couverture par le système d'assurance maladie national japonais de base, certains services non pris en charge peuvent engendrer des frais supplémentaires.

C'est d'ailleurs l'une des raisons principales pour laquelle les expatriés ont tout intérêt à souscrire une assurance santé expatrié, car l'assurance publique japonaise ne couvrant généralement que 70% à 80% des frais médicaux, le reste à charge de l'ordre de 20 à 30% peut vite devenir élevé selon le motif de votre hospitalisation par exemple.

Des dépenses additionnelles peuvent survenir pour des traitements spécifiques, des médicaments de marque, ou des soins dans des établissements haut de gamme. Certains soins, tels que les traitements dentaires et optiques, ne sont pas entièrement couverts par l'assurance publique, rendant une assurance expatrié encore plus indispensable.

Comment choisir un médecin

Choisir un médecin au Japon nécessite de prendre en compte certaines particularités locales. Les médecins japonais sont réputés pour leur compétence et leur approche méticuleuse, mais la barrière de la langue constitue un frein pour les expatriés qui ne parlent pas japonais.

Auquel cas vous pouvez vous diriger vers des cliniques internationales ou des hôpitaux où le personnel médical est souvent multilingue, y compris en anglais.

Exemple à Tokyo : Hiroo International Clinic, St Luke

Ces établissements sont habitués à traiter avec une clientèle internationale et offrent souvent un niveau de confort plus proche des standards occidentaux.

Les ambassades et consulats peuvent fournir des listes de médecins parlant français ou anglais. Par exemple, l'ambassade de France au Japon.

N'hésitez pas à consulter forums et groupes d’expatriés bien entendu, qui peuvent offrir des recommandations basées sur leurs expériences personnelles.

Gardez à l'esprit que les médecins généralistes sont moins courants au Japon, où la visite directe chez un spécialiste est plus fréquente. Ce système peut dérouter au début, mais permet souvent un accès plus rapide et ciblé aux soins spécialisés.

Pour choisir un médecin au Japon nous vous recommandons de :

  • Vous renseigner auprès des ambassades et consulats pour obtenir des listes de médecins parlant votre langue.

  • Consulter des cliniques internationales ou des hôpitaux disposant de services multilingues.

  • Solliciter des recommandations auprès de la communauté expatriée.

  • Être préparé à consulter directement des spécialistes, en l'absence de médecins généralistes.

Ces démarches vous aideront à naviguer efficacement dans le système de santé japonais et à trouver des professionnels de santé adaptés à vos besoins linguistiques et médicaux.

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Que pensent les assurés
d'International Santé ?

La sécurité sociale
au Japon

La Sécurité Sociale Française et sa couverture de vos frais au Japon

En tant que touriste, la Sécurité sociale française peut vous offrir une couverture extrêmement limité au Japon. En effet, en cas de soins urgents sur place il faudra avancer la totalité des frais et ensuite demander un potentiel remboursement au retour en France en remplissant le formulaire S3125 et en joignant les factures et justificatifs. Cependant, ce remboursement sera basé sur les tarifs appliqués en France, ce qui peut s’avérer minime par rapport aux tarifs pratiqués au Japon.

Bien que la France et le Japon aient signé un accord de sécurité sociale en 2005, celui-ci se limite à la coordination des assurances invalidité, vieillesse et survivants, et ne concerne pas l'assurance maladie.

De fait, vos droits à l'assurance maladie française ne sont pas transférables vers le système japonais. Si vous vous expatriez au Japon pour une longue durée:

  • L'adhésion au système local de sécurité sociale est obligatoire.
  • Une assurance expatrié est facultative mais vivement recommandée.

L'affiliation au régime de santé local donne droit à des soins dans les hôpitaux publics et privés, avec une prise en charge d'environ 70% des frais médicaux. Les 30% restants sont à votre charge, bien que des plafonds mensuels existent pour limiter les dépenses de santé. Vérifiez donc votre couverture dès votre arrivée et ajustez-là, si nécessaire, pour éviter de lourdes charges financières en cas de problèmes de santé.

La Sécurité Sociale locale

Le Japon dispose d'un système de sécurité sociale universelle, et tous les résidents sont tenus de s'inscrire à cette assurance maladie. Les salariés sont généralement affiliés au Shakai Hoken (assurance sociale des employés), tandis que les indépendants, étudiants ou personnes sans emploi s'inscrivent au Kokumin Kenko Hoken (assurance maladie nationale).

Les frais médicaux sont partagés entre l'assurance maladie locale et l'assuré : la sécurité locale couvre généralement 70% du coût des soins, et l'assuré paie les 30% restants.

Les taux de contribution varient selon le revenu, la municipalité et le type d'assurance. L'inscription se fait directement à la mairie, en même temps que la demande de carte de résident.

Comme nous l'avons vu précedemment, en tant qu'expatriés il est important de vous inscrire à l'assurance maladie dès votre arrivée au Japon. La carte d'assurance obtenue après l'inscription facilite l'accès aux services de santé et est requise lors de chaque visite médicale.

Mais en dehors de cette inscription, il peut aussi être important de souscrire à une assurance santé internationale afin de réduire votre reste à charge au minimum.

La couverture CFE (Caisse des Français de l'Etranger)

Lors de votre expatriation au Japon, la CFE (Caisse des Français de l'Étranger) vous permet de conserver votre protection sociale telle que vous la connaissez en France. Ce système vous offre des prestations couvrant la maladie, la maternité, l'incapacité-invalidité, le décès et la vieillesse, garantissant ainsi une continuité de votre couverture sociale française.

Toutefois, le Japon est en Zone 3 pour la CFE : c'est une zone au sein de laquelle, par exemple, l'hospitalisation n'est remboursé qu'à hauteur de 42%. Ce qui peut être insuffisant au regard des coûts d'hospitalisation au Japon, surtout dans le secteur privé. Une mutuelle complémentaire à la CFE pour expatriés permet de compléter les remboursements jusqu'à 100%, y compris pour les frais de pharmacie ou biologie par exemple, qui ne sont couverts qu'à hauteur de 55% et 30% sans complémentaire.

Les expatriés au Japon doivent également noter que certains frais, comme les traitements dentaires, peuvent rester à leur charge sans une couverture complémentaire adéquate. Ainsi, il est nécessaire de bien évaluer vos besoins en matière de santé et de considérer une assurance complémentaire adaptée pour combler les lacunes potentielles de la couverture CFE.

En conclusion, bien que la CFE offre une base solide de protection, une couverture complémentaire est nécessaire pour garantir une prise en charge optimale de vos frais de santé au Japon. Cela vous assure non seulement une couverture complète, mais facilite aussi un retour en France avec une reprise rapide de vos droits auprès de la CPAM.

Les assurances locales au Japon

Au Japon, les résidents, y compris les expatriés, doivent adhérer à l'un des deux principaux systèmes d'assurance maladie :

  • Assurance maladie des employés (Shakai Kenko Hoken) : Destinée aux salariés travaillant pour des entreprises comptant généralement plus de cinq employés. Cette assurance couvre également les membres de leur famille. Les cotisations sont partagées entre l'employeur et l'employé, et les assurés bénéficient d'une prise en charge de 70% à 80% des frais médicaux, selon les prestations. Le montant des cotisations varie en fonction des préfectures (entre 9% à 11% du salaire mensuel) ou en fonction de la compagnie d’assurance approuvée par le ministère de la Santé (entre 5% à 10% du salaire mensuel).

  • Assurance maladie nationale (Kokumin Kenko Hoken) : Conçue pour les travailleurs indépendants, les étudiants et les personnes sans emploi salarié. Les assurés paient des cotisations basées sur leurs revenus, et l'assurance couvre généralement 70% des frais médicaux. Ce régime est obligatoire pour toute personne qui n'est pas affiliée au régime des travailleurs salariés.

Les enfants et les personnes âgées peuvent bénéficier de taux de couverture plus élevés, réduisant leur part des frais médicaux. Certains soins, comme les traitements dentaires ou optiques, peuvent être moins bien remboursés. Il est donc conseillé aux expatriés de souscrire une assurance santé privée internationale pour couvrir ces dépenses et bénéficier d'une protection internationale.

Des compagnies d'assurance locales, telles que Sompo Japan ou Tokio Marine, proposent des options variées pour compléter les assurances de base, offrant ainsi une couverture plus étendue adaptée aux besoins spécifiques des expatriés.

Le reste à charge au Japon est bien souvent de l'ordre de 30% dans le public; mais attention, certains soins et/ou le privé peuvent créer des restes à charge plus élevés.

Assurance obligatoire et Visas 

Comme nous avons pu plusieurs fois l'évoquer, les expatriés résidant au Japon sont tenus de s'inscrire à l'une des deux assurances "de base" du pays, selon leur situation professionnelle.

Cette obligation vise à garantir que tous les résidents disposent d'un accès adéquat aux services de santé, tout en prévenant des charges imprévues pour le système public.

L'inscription doit être effectuée dans les deux semaines suivant l'arrivée au Japon ou dès le changement de statut professionnel. Le non-respect de cette obligation peut entraîner des pénalités, notamment des paiements rétroactifs des primes, etc.

Au Japon un visa est nécessaire pour les séjours longs. En synthèse :

  • Si vous êtes ressortissant Français, alors pour un séjour inférieur à 90 jours aucun visa n'est généralement nécessaire (que ce soit pour tourisme, pour déplacement professionel, etc.). Il peut exister des exceptions, par exemple si vous vous déplacer pour tourner un film, etc. Consultez cette page de l'ambassade du Japon en France pour en savoir davantage.
  • Au delà de 90 jours, un visa est nécessaire. Auquel cas, là aussi le site de l'ambassade pourra vous aider, à cette adresse.
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L'assurance santé expatrié
au Japon

Pourquoi souscrire ?

Souscrire à une assurance santé expatrié au Japon est intéressant pour de multiples raisons. En effet bien que le système de santé japonais soit de haute qualité, et bien que celui-ci dispose d'un régime "de base", celui-ci ne couvre pas tout.

Nous l'avons vu vous serez tenu de vous inscrire à l'un des 2 régimes japonais.

Cependant, même avec la souscription à l'un de ces régimes, le reste à charge au Japon est bien souvent de l'ordre de 30% dans le public; avec des restes à charge qui peuvent être encore plus élevés dans le privé et selon les soins.

En cela, souscrire à un contrat d'assurance santé expatrié, est bien souvent nécessaire. Cela permet aussi d'accéder plus aisément aux meilleurs établissements privés.

Autre raison : la barrière linguistique peut compliquer l'accès aux soins pour les non-japonophones. Une assurance santé internationale offre souvent un support multilingue, facilitant la communication avec les professionnels de santé et l'accès à des établissements adaptés. Elle peut également inclure des services d'assistance en cas d'urgence, tels que le rapatriement sanitaire, qui ne sont pas couverts par le système japonais.

Enfin, une assurance santé expatrié assure une continuité de couverture lors de séjours temporaires en France ou dans d'autres pays, offrant une protection globale indispensable pour les expatriés. Il est donc fortement recommandé de souscrire une telle assurance pour bénéficier d'une couverture complète et adaptée à vos besoins spécifiques, tout en évitant des dépenses imprévues.

Par ailleurs, en passant par International Santé vous aurez un interlocuteur de confiance, disponible quasiment H24 du fait de ses 2 bureaux (en France, et à Tahïti), permettant ainsi de traiter vos potentiels problèmes avec votre assureur de la manière la plus efficace qui soit.

Quand et comment souscrire ?

Les démarches pour l’adhésion peuvent varier selon les assureurs, mais souvent, elles requièrent des formulaires détaillés et parfois un examen de santé. Il est recommandé de commencer les démarches d’adhésion au moins 60 jours avant la date prévue de votre déménagement au Japon pour vous assurer que tout soit en place à temps.

Souscrire avant votre départ permet d'obtenir une couverture santé dès votre arrivée. De plus, cela évite les périodes de carence et simplifie les démarches administratives en ayant accès à tous vos documents nécessaires depuis votre pays d'origine.

Pour faciliter votre choix, vous pouvez utiliser notre comparateur afin de comparer les différentes offres d'assurance expatrié disponibles pour le Japon.

Quelles garanties choisir ?

Choisir la bonne assurance santé en tant qu'expatrié au Japon nécessite de comprendre les spécificités du système de santé local.

C'est la raison pour laquelle nous vous accompagnons. Nous connaissons les spécificités des différents systèmes de santé, et nous sommes donc en mesure de vous aider à choisir les bonnes garanties en fonction de votre profil.

Pour un budget limité, il est recommandé de souscrire au moins à une assurance de base qui couvre les frais d'hospitalisation. Cela garantira une couverture dans les hôpitaux publics et privés pour les urgences médicales. Ce type d'assurance est essentiel, car les coûts hospitaliers peuvent être élevés au Japon.

Pour ceux disposant d'un budget moins contraint, l’ajout de garanties pour les soins courants (visites médicales, médicaments prescrits, analyses et examens spécialisés) est vivement conseillé. Intégrer une assurance dentaire et optique peut également être judicieux, car ces soins ne sont pas forcément bien couverts par l'assurance de santé publique japonaise.

Privilégiez des plans qui proposent une couverture directe (paiement direct des frais médicaux sans avance de votre part), ce qui est plus pratique dans de nombreux établissements au Japon.

Faut-il faire l’avance des frais ? 

Avance des frais au Japon : si vous êtes un expatrié inscrit au système national de santé japonais (Shakai Hoken ou Kokumin Kenko Hoken), alors sans assurance privée internationale vous devrez faire l'avance des frais vis à vis du reste à charge (de l'ordre de 20 à 30% des soins donc)

Si par contre vous avez souscrit à une assurance privée internationale, le processus peut varier. En cas d'hospitalisation, la plupart des assurances organisent le paiement direct avec l'hôpital. Cependant, pour des consultations courantes ou des traitements spécifiques, il peut être nécessaire d’avancer les frais et de soumettre par la suite une demande de remboursement auprès de votre assurance expatrié. Il est donc essentiel pour les expatriés de bien comprendre les termes de leur contrat d’assurance pour gérer au mieux leurs dépenses de santé. C'est d'ailleurs en cela qu'International Santé vous aide dans le choix de votre assurance.

Les demandes de remboursement sont simplifiées : vous envoyez vos documents sur un espace en ligne ou une application mobile.

Assurances complémentaires
pour expatriés

Assistance rapatriement

Le Japon est un pays particulièrement éloigné de la France.

Souscrire à une assurance rapatriement présente une multitude d'avantages. Cette assurance est particulièrement pertinente pour les expatriés vivant dans des régions éloignées des grands centres médicaux de Tokyo ou d'Osaka, où certaines spécialités médicales peuvent ne pas être disponibles.

L’assurance rapatriement est importante non seulement pour des raisons médicales mais aussi pour des situations d'urgence, comme des catastrophes naturelles qui pourraient survenir au Japon (tremblements de terre, typhons). Elle facilite le retour sécurisé vers le pays d'origine ou un pays avec des installations médicales appropriées. De plus, cette assurance offre des services complémentaires tels que le soutien logistique pour le retour des membres de la famille et la prise en charge de formalités administratives en cas de crise.

Souscrire à une assurance rapatriement offre également une tranquillité d'esprit non négligeable, incluant la couverture des frais pour un proche qui pourrait nécessiter de rejoindre l'assuré au Japon en cas de maladie grave, ainsi que la coordination de services tels que la garde d'enfants et l'assistance en continu. Elle peut aussi couvrir les scénarios extrêmes comme le rapatriement en cas de décès, assurant ainsi un support complet lors de circonstances particulièrement difficiles.

Assurance décès/invalidité

Le système de santé japonais offre une couverture de base mais en ce qui concerne l'assurance décès et invalidité, les expatriés doivent souvent regarder au-delà de cette protection gouvernementale pour s'assurer d'une couverture adéquate.

Pour pallier cette insuffisance, il est fortement recommandé de souscrire à une assurance décès/invalidité privée complémentaire. Plusieurs assureurs expatriés offrent des contrats prévoyance adaptés aux expatriés, garantissant une couverture adéquate, que ce soit en complément de la CFE ou au 1er Euro. Ces plans offrent généralement des conditions plus avantageuses et une meilleure sécurité financière, permettant de garantir le bien-être de vos proches en cas d'imprévus.

Responsabilité civile et protection juridique

La responsabilité civile au Japon est une préoccupation pour les expatriés, car elle couvre les dommages matériels ou corporels que l'on pourrait involontairement causer à autrui. Il est donc essentiel de souscrire une assurance responsabilité civile adaptée, surtout dans un pays où les frais liés aux dommages peuvent être élevés. Par exemple, des incidents mineurs peuvent entraîner des coûts significatifs.

En ce qui concerne la protection juridique, elle vous offre un soutien légal en cas de litige. Que ce soit pour des conflits de voisinage, des différends contractuels ou des problèmes en rapport avec votre statut d'expatrié. Vous pourrez ainsi bénéficier de conseils juridiques et, le cas échéant, de la prise en charge des frais de justice. Cela vous permet d'être préparé et protégé face à diverses éventualités juridiques dans votre pays d'accueil.

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