Découvrez notre dossier spécial assurance santé en Indonésie
Vis-à-vis des limites des infrastructures locales, y compris du secteur privé, les expatriés ont tout intérêt à avoir une assurance santé internationale qui permet la prise en charge de leurs soins en secteur privé et l’évacuation vers un pays aux structures plus complètes en cas de problème majeur.
| Dépenses de santé par habitant et par an | 362.22€ |
| Indexation annuelle des dépenses de santé | 3.4% |
| Taux de remboursement CFE hospitalisation | 50% |
| Nombre d'assureurs présentant des offres | 18 |
| Garantie hospitalisation à 30 ans /an | 569€ |
| Garantie hospitalisation à 50 ans /an | 1062€ |
En Indonésie, le système de santé est en pleine transition depuis la réforme de 2014 et la mise en place de la Loi JKN de Sécurité Sociale (Jaminan Kesehatan Nasional). Cette réforme majeure vise à fournir une couverture sociale pour l’ensemble de la population (citoyens et résidents permanents). L’objectif principal de l’assurance maladie est d’assurer l’accès aux soins de base pour tous les habitants, tout en réduisant les inégalités régionales dans ce domaine.
Cependant, le système de santé Indonésien est confronté à plusieurs défis : problèmes de financement, personnel médical qualifié insuffisant, et manque d’infrastructures et d’équipements médicaux, ce qui en fait l’un des systèmes de santé les plus pauvres d’Asie du Sud-Est. En 2020, l’OMS a relevé seulement 0.6 médecins pour 1000 habitants en Indonésie, avec une concentration des spécialistes dans les grandes villes.
En raison de ces limites, ceux qui en ont les moyens à se tournent vers le secteur privé ou même vers les pays voisins. Chaque année, d’importantes sommes, environ 160000 milliards de roupies, sont dépensées à l’étranger par les résidents Indonésiens en quête de services médicaux de qualité. Le gouvernement a toutefois entrepris des mesures pour améliorer la situation, notamment un ambitieux projet de rénovation de 100 hôpitaux par an d’ici 2025, ainsi que l’adoption d’une nouvelle réforme de santé en 2023, dans le but freiner la « fuite » des patients vers les pays voisins mieux équipés, tels que Singapour et la Malaisie.
L’Indonésie, 4ème pays le plus peuplé du monde, doit relever des défis considérables en matière de santé publique. Ses nombreux attraits géographique et sa douceur de vivre attirent également de nombreux expatriés, en particulier sur des îles telles que Bali, qui est devenue le havre des digital nomades, freelances et entrepreneurs en tous genres.
Sans assurance santé, cette population étrangère à plutôt petit budget, peut se retrouver dans des situations médicales et financières critiques. Les accidents de la route, notamment en scooter, sont le risque majeur de santé pour les expatriés en Indonésie. Sans assurance et avec une évacuation nécessaire vers un pays voisin, il pourrait être nécessaire de recourir à des « systèmes D », comme les cagnottes en ligne, pour pouvoir couvrir les frais médicaux d’un accident grave.
En ce qui concerne les risques sanitaires en Indonésie, ils correspondent aux risques typiques des climats tropicaux, tel que la consommation d’eau non potable, les problèmes liés à la chaleur (déshydratation), les maladies endémiques comme le paludisme et la dengue, les risques liés à la chaleur (déshydratation), ainsi que les risques liés à la pollution dans les grandes villes, comme Jakarta (problèmes respiratoires). Aucun vaccin n’est obligatoire pour entrer en Indonésie, mais il est préférable d’avoir tous ses vaccins à jour ; par exemple la tuberculose demeure courante dans le pays.
La qualité des soins en Indonésie varie entre le secteur public et secteur privé, mais une constante demeure, la qualité des soins est généralement inférieure aux normes internationales dans la plupart des établissements; Ce qui peut avoir un impact significatif pour les expatriés. Bali et Jakarta sont les villes les mieux équipées, en particulier en raison de l’importance de l’industrie touristique.
Dans le public, les établissements sont le plus souvent surpeuplés, ce qui entraine des délais d’attente considérables. De plus le manque de personnel médical et de matériel moderne est un problème récurrent. En 2020, les hôpitaux publics étaient au nombre de 1614. En complément, le système de santé public compte de nombreux centres de santé, pour les soins primaires de jour principalement. Ce sont les Pukesmas, au nombre de 9700 en 2020, qui sont répartis sur tout le territoire et qui sont aussi surchargés que les hôpitaux. En cas de problème grave, aucun soin ne sera dispensé au Pukesma, qui orientera le patient vers l’hôpital le plus proche.
Les expatriés, s'ils ne sont pas résidents salariés, ont accès aux structures publiques à condition de payer les soins. Cependant, les installations défaillantes, le manque d’hygiène et la barrière de la langue peuvent rapidement décourager et les expatriés se dirigent le plus souvent vers les établissements privés. Il faut savoir que seuls les médecins locaux ont le droit d’exercer, les médecins étrangers sont limités à apporter leur savoir-faire en tant que conseillers dans les structures privées.
Le secteur privé quant à lui, offre généralement des soins de meilleure qualité, avec un personnel de santé plus souvent bilingue en anglais, mais cela s’accompagne de tarifs de santé plus élevés. Toutefois le nombre de places est assez limité, on comptait 996 hôpitaux en 2020, et les structures ne sont pas toujours des plus modernes, certains équipements ou technologies peuvent manquer, ce qui peut mener à la décision d’évacuation médicale. Pour cette raison, il est fortement recommandé aux expatriés de souscrire une assurance minimale couvrant l’hospitalisation et le rapatriement. Enfin, à la différence des hôpitaux publics qui n’ont pas de service d’ambulances, les hôpitaux privés sont équipés de leurs propres services d’ambulances.
En Indonésie, seulement quelques hôpitaux répondent aux normes internationales. Parmi les établissements de bonne qualité, il y a les 2 BMIC (Centre Médical Bali International) et le Rumah Sakit et Siloam(Denpensar) de Bali, L’Hôpital Bintaro Premier et la Jatinegara à Jakarata, ainsi que le Siloam Karawaci Hospital de Tanggerant, ou l’Eka Hospital et Santosa Hospital à Bandung.
Dans le secteur public, vous n’aurez nullement le choix de votre médecin et vous avez peu de chances qu’il parle anglais. Se présenter avec un traducteur est la meilleure solution si vous devez vous y rendre. Par ailleurs, il est généralement préférable de consulter en soirée pour avoir les meilleurs médecins, comme ils sont en consultation dans les établissements publics en journée. La réforme de Santé de 2023 devrait permettre de faciliter le travail des praticiens étrangers, pour faire face au manque de médecins dans le pays ; mais cela risque d’être long et complexe.
En cas d’hospitalisation, il faut pouvoir justifier d’une assurance ou présenter une preuve de paiement avant que les soins puissent être engagés. Dans le privé, les frais hospitaliers journaliers pour une chambre individuelle varient entre 45 et 80 euros (soit 1300000 IDR), selon le lieu de soin.
Une consultation de médecin privé varie entre 15 et 85 euros, en fonction de la durée de la consultation et de la spécialité du médecin. De 250000 à 400000 IDR pour un généraliste (450000 IDR pour un médecin qui parle français), et 350000 à 1400000 IDR pour un spécialiste. Les consultations à domicile coûtent entre 120 et 215 euros (2000000 IDR). Il est courant de régler la consultation avant de recevoir le traitement. Dans le même ordre d’idée, une consultation de kiné coûte environ 600000 IDR et une consultation d’ostéo environ 750000 IDR.
Les pharmacies sont accessibles dans les grandes villes et plus difficiles à trouver dans les régions rurales ; où ce sont les centres de santé qui dispense les médicaments. Pour éviter les contrefaçons ou les médicaments mal conservés, il est recommandé de choisir une grande chaine de pharmacie telle que Apotikk ou Kimia Farma, et de connaitre le nom des génériques. De nombreux médicaments sont disponibles sans ordonnance, cependant il est obligatoire de présenter une ordonnance pour obtenir le remboursement des médicaments auprès de votre assurance. Les contrats santé expatriés incluent souvent l’option de téléconsultation est très utile pour les demandes d’ordonnances et les consultations pour les petits maux.
En ce qui concerne les soins dentaires, une consultation de dentiste dans le privé coûte entre 30€ et 90€. Dans les structures internationales ce sera plutôt 100 à 170 euros. Par exemple, un nettoyage simple coûte en moyenne 1500000 IDR, un détartrage 2800000 IDR, tandis qu’un plombage coûte environ 600000 à 1000000 IDR. Une couronne coûte en moyenne 350000 IDR.
Concernant la maternité, les hôpitaux en zone urbaine ont une bonne réputation et leur personnel est un peu plus qualifié qu’il y a quelques années en arrière. Les médecins ont une préférence marquée pour la césarienne, qui permet de choisir le jour de naissance et éviter les complications d’un accouchement naturel, mais qui permet surtout de facturer plus cher. Il est nécessaire de préciser à l’avance le type d’accouchement souhaité. Dans le public une césarienne coûte 500 $ tandis que dans un hôpital international ce sera environ 2 200 $. Une échographie coûte environ 500000 PR.
Il n’existe pas de Convention bilatérale de Sécurité Sociale entre la France et l’Indonésie. En conséquence, seuls les touristes français sont couverts par la Sécurité Sociale française pour leurs séjours de courte durée sur place, dans la limite de 90 jours consécutifs. Cette couverture ne concerne que les frais de santé liés à un accident ou une maladie inopinée, et elle est limitée à la base de remboursement française.
La sécurité sociale ne couvre pas les résidents temporaires ou permanents vivant en Indonésie, et elle n’a pas d’obligation de rapatriement sanitaire en cas de problème de santé. Les expatriés et voyageurs doivent prévoir les assurances nécessaires à leur sécurité ; que ce soit pour les frais de santé ou pour l’évacuation sanitaire ou le rapatriement.
Pour mémoire, les voyageurs sont considérés comme résidents « permanents » en Indonésie lorsqu’ils résident sur place depuis plus de 6 mois.
La Caisse des Français de l’Etranger est une des solutions d’assurance santé pour les expatriés en Indonésie. Elle permet de maintenir une couverture similaire à celle de la Sécurité Sociale française pour la santé, la prévoyance et même la retraite pour les salariés. La CFE rembourse de nombreux frais médicaux, tels que les soins médicaux courants, chirurgicaux, hospitaliers, dentaires, d’optique, de laboratoire et autres, dans la limite des taux et tarifs appliqués dans la zone 1 de la CFE.
La CFE fonctionne comme une première base de remboursement, ce qui signifie qu’elle ne couvre pas la totalité de vos dépenses médicales. Cependant cette limite est généralement moins contraignante en Indonésie, où la base de remboursement pour une hospitalisation est de 67% des frais, et de 65% pour une facture de pharmacie (qui peut être plafonnée au tarif appliqué en France). Cela implique que les restes à charge pour l’assuré sont au minimum de 33% pour les frais d’hospitalisation et de 35% pour les frais de pharmacie. Attention, la CFE n’assure pas le rapatriement, qui est essentiel en Indonésie.
Selon vos besoins et vos ressources financières, vous avez plusieurs options. Vous pouvez choisir de régler l’ensemble de vos faires médicaux sur place, souscrire une assurance locale avec ses limitations, opter pour une couverture CFE seule avec les restes à charge qui en découlent, souscrire une complémentaire à la CFE ou un contrat au 1er euro.
Une assurance expatrié en complément de la CFE (ou au 1er euro) garantit une prise en charge à 100% de vos frais d’hospitalisation, quel que soit l’établissement de soins, et offre un complément de remboursement pour vos frais courants, notamment pour si vous recherchez un bon remboursement en secteur privé; ainsi qu'une option d'assistance rapatriement complète (ou d'évacuation sanitaire).
Le JKN, Jaminan Kesehan National, est l’assurance maladie universelle mise en place en 2014 par le gouvernement Indonésien. Cependant sa pleine mise en œuvre demande du temps et son efficacité est encore limitée. Le JKN est destiné aux citoyens et résidents permanents (détenteurs d’un visa KITAP et KITAS). Les établissements de santé publics sont accessibles à tous, les assurés bénéficient de soins gratuits, tandis que les non-bénéficiaires doivent payer de leur poche.
Le JKN repose sur un principe de solidarité répartit en deux branches distinctes :
Les travailleurs salariés en Indonésie sont obligatoirement affiliés au JNK par leur employeur, et ce sont les cotisations des employés et l’Etat qui financent le système de Sécu. La cotisation salariée, qui est directement prélevée sur les salaires, s’élève 5%, dont 2% sont spécifiquement destinés à l’assurance maladie du BPJS. Bien que ce système de santé public puisse sembler peu performant pour les expatriés, il a contribué à améliorer les conditions de vie des salariés locaux. Les assurés bénéficient d’une carte d’assuré qui leur permet d’accéder gratuitement aux établissements de santé affiliés au BPJS. Avant la mise en place du JKN, tous les frais de santé étaient entièrement à la charge des patients.
Le JKN couvre gratuitement l’hospitalisation (dans la limite de 3 millions de roupies), les soins urgents, les frais de maternité et la prévention dentaire. Cependant pour une couverture plus complète et moins de reste à charge, notamment pour les soins en secteur privé, une assurance santé est nécessaire. Depuis 2015, le JKN offre également des prestations sociales telles que l’assurance accident du travail, vieillesse et décès et prestations familiales. Pour bénéficier d’une retraite publique, l’Etat exige une épargne obligatoire des salariés auprès d’un fonds de prévoyance.
Des assurances locales sont disponibles pour couvrir certaines dépenses réalisées dans les établissements de santé publics et privés. Mais elles fonctionnent uniquement en Indonésie et doivent être utilisées dans un réseau de soins spécifique. Les plafonds sont souvent limités, les soins de prévention sont généralement exclus de même que les soins liés à des antécédents médicaux. Ces assurances ne disposent pas d’option d’évacuation sanitaire.
Plusieurs assurances santé internationales spécialistes de l’Asie du Sud-Est sont également disponibles en complément des offres locales. Elles proposent des garanties un peu plus complètes, et une couverture étendue à certains pays de la zone. Toutefois, ces contrats fonctionnent généralement sur un modèle mixte local et anglosaxon, avec des franchises ou des copaiements, des réseaux de soins en fonction du niveau de cotisation, des plafonds spécifiques et l’exclusion systématique des antériorités médicales. L’évacuation sanitaire fait généralement partie des options de couvertures.
Pour une assurance santé internationale plus flexible, plus facile à comprendre et plus sécurisante, une assurances expatrié française avec option rapatriement est recommandée aux expatriés français.
Pour votre sécurité et celle de votre famille, une assurance privée vous permet d’accéder à des services et des compétences répondant aux normes internationales. Contrairement aux assurances privées locales, aucun réseau ou lieu de soins ne vous est imposé, et les frais d'hospitalisation sont couverts à 100% des frais. Vous pouvez accéder aux meilleurs équipements de diagnostics et aux meilleurs traitements, ainsi qu’à une couverture d’assistance rapatriement essentielle en Indonésie.
Aujourd’hui les assurances expatriés proposent des services de téléconsultation efficaces, ce qui représente un avantage considérable dans un pays comme l’Indonésie, où la barrière de la langue et l’accès aux soins peuvent être contraignant. Vous pouvez prendre rendez-vous avez un généraliste ou un spécialiste qui pourront vous apporter un second avis médical ou vous orienter pour vos soins sur place.
En complément, votre contrat expatrié vous couvre en France lors de vos retours ponctuels et vous garantit au minimum une couverture en cas d’urgence à l’international, notamment dans le cadre d’une évacuation sanitaire vers un pays voisin tel que Singapour.
Enfin, les assurances voyages ne fonctionneront pas : beaucoup d’expatriés pensent pouvoir faire l’économie d’une mutuelle expatrié pendant quelques semaines grâce à leur assurance voyage. Mais en cas de pépin, l’assureur vous demandera de justifier de vos conditions de voyage, billet retour, type d’hébergement, remboursement Sécurité Sociale. S’il constate qu’il s’agit d’un séjour stable de plus de 90 jours, et non pas d’un voyage de courte durée, il refusera la garantie.
Choisir une assurance santé expatrié, c’est un choix judicieux pour votre sécurité et votre tranquillité d’esprit. Les plans peuvent être adaptés au niveau de frais de santé du pays (avec une couverture médecine à 80% ou 90% notamment) et peuvent correspondre à tous les budgets.
La souscription d’une assurance expatrié peut se faire à tout moment pour l’Indonésie, que ce soit avant le départ ou une fois sur place. Les offres d’assurances internationales sont flexibles et vous permettent de sélectionner vos options de couverture et niveaux de remboursement en fonction de vos besoins et habitudes de soins. Les garanties offertes sont similaires à celles que vous connaissez, éliminant ainsi les incertitudes liées au fonctionnement local.
Cependant il est recommandé de souscrire au minimum 30 jours avant votre départ, les procédures d’adhésion santé internationale étant plus complexes que celles d’une mutuelle. Lorsque vous souscrivez sur place, des délais de carence peuvent s’appliquer, que ce soit pour la CFE (de 3 à 6 mois) ou pour des garanties de médecine ou d’optique-dentaire des contrats expatriés. Quand votre situation le permet, préparer la souscription de son contrat santé à l’avance peut offrir certains avantages.
Lors de la souscription d’une assurance expatrié, des délais supplémentaires de gestion peuvent être générés par l’étude du questionnaire de santé, qui est d’usage chez tous les assureurs expatriés. Selon vos antécédents médicaux, des échanges avec le service médical peuvent être nécessaires et vous pouvez être invité à fournir des documents médicaux complémentaires (gardez toujours vos documents médicaux accessibles). Vous pouvez également être amené à faire compléter un questionnaire par un médecin qui vous suit pour une pathologie particulière.
Sur notre site, vous pouvez effectuer des simulations en ligne pour obtenir des devis et comparer les garanties. Nos conseillers sont disponibles pour affiner vos options, répondre à toutes vos questions et vous guider au mieux dans le monde de l’assurance santé expatrié.
Du fait des faiblesses du système de santé Indonésien, il est recommandé aux expatriés de souscrire une assurance internationale plutôt que locale, dans le cas où une évacuation soit nécessaire. Attention une assurance rapatriement seule ne permet pas de couvrir les frais d’hospitalisation une fois à l’étranger.
En Indonésie, il est fortement recommandé de souscrire une assurance santé expatrié qui couvre l’hospitalisation et le rapatriement. Les raisons pour lesquelles l’assurance rapatriement est essentielle sont détaillées dans le point suivant. Pour rappel, la garantie hospitalisation d’une assurance internationale vous permet de bénéficier de la prise en charge directe à 100% de votre hospitalisation, quel que soit l’hôpital choisi, et vous dégage ainsi de toute contrainte d’avance de frais.
Idéalement, optez pour une formule qui couvre également les frais de médicaux courants. Pour maîtriser votre budget santé, privilégiez une base de remboursement de ces soins à 80%, ce qui est souvent suffisant. La garantie optique-dentaire n’est pas aussi importante, les soins dentaires restant accessibles en Indonésie, il est souvent préférable de régler ce type de facture de sa poche.
Enfin, si vous avez un projet de grossesse à court ou moyen terme, il est essentiel de souscrire une garantie maternité dès le départ, car les délais de carence maternité sont généralement d’une durée de 9 à 12 mois. Et il est important de savoir qu’aucun assureur ne couvre les grossesses déjà en cours, y compris la CFE. Enfin il faut toujours prendre en compte que les frais d’accouchement en cas de complications ou des soins de néonatalogie peuvent coûter extrêmement cher, ce qui pourrait compliquer une situation médicale déjà difficile.
L’Indonésie est une destination pour laquelle l'assistance rapatriement est indispensable ! En cas de problème de santé majeur, le transfert vers un plateau médical adapté sera nécessaire. Le pays le mieux équipé le plus proche est Singapour. Toutefois le rapatriement vers la Malaisie ou la France peut également être envisagé en fonction de la situation, Singapour étant un pays niveau de frais de santé très élevé.
Un rapatriement représente un risque financier considérable si vous devez l’assumer seul. Le coût d’un rapatriement médicalisé dépend du lieu de prise en charge, du moyen de transport, et du niveau de soins médicaux nécessaire. Sans assurance, un rapatriement sanitaire peut coûter de 10000€ à 40000€, voire plus. Il est important de se rappeler que l’ambassade ou le consulat ne sont pas responsables de la prise en charge d’un rapatriement. Pour éviter une tragédie financière, l’option hospitalisation avec assistance rapatriement est le minimum recommandé dans le cadre d'une expatriation en Indonésie.
L’assistance rapatriement offre également des services de « confort » qui se révèlent particulièrement utiles en cas de situation difficile. Cela peut comprendre le paiement du voyage d’un proche qui viendrait à votre chevet, l’organisation de la garde ou le transfert de vos enfants, ou encore le rapatriement du corps en cas de décès.
+33 531618450
