Découvrez notre dossier spécial assurance santé au Costa Rica
Le Costa Rica se distingue par le système de santé le plus efficace et moderne d’Amérique Latine, qui figure parmi les 20 meilleurs au monde. Cette excellence se traduit par des coûts modérés et des soins de qualité, qui contribuent à une bonne santé générale et une espérance de vie élevée de sa population. La réputation du système de santé Costaricien en fait une destination prisée pour le tourisme médical. Une assurance santé locale ou internationale sera toutefois essentielle pour être remboursé au mieux dans le secteur privé aux tarifs plutôt élevés, ou pour obtenir un visa.
Dépenses de santé par habitant et par an | 1483€ |
Indexation annuelle des dépenses de santé | 7.2% |
Taux de remboursement CFE hospitalisation | 31% |
Nombre d'assureurs présentant des offres | 19 |
Garantie hospitalisation à 30 ans /an | 569€ |
Garantie hospitalisation à 50 ans /an | 1173€ |
Le Costa Rica, en plus de son climat agréable, de sa stabilité politique et économique, de ses investissements importants dans l’éducation et les technologies de pointe (en particulier dans le domaine de l’informatique) et du dynamisme de son secteur touristique, jouit également de la réputation de posséder le meilleur système de santé en Amérique Latine. Cela en fait l’une des destinations préférées des expatriés.
Cette notoriété repose sur des infrastructures de qualité tant dans le secteur public que privé, des équipes médicales compétentes, spécialisées et souvent bilingues, ainsi que des tarifs abordables par rapport à d’autres pays de la région. Par exemple, les tarifs au Costa Rica peuvent représenter seulement un quart de ceux pratiqués aux Etats-Unis. En raison de tous ces atouts, le Costa Rica est devenu une destination de choix pour le tourisme médical.
Chaque année, le pays accueille un nombre croissant de touristes médicaux, attirés par une grande variété de spécialités médicales : orthopédie, chirurgie, dermatologie, chirurgie esthétique (50% moins cher qu’aux USA), traitements de la fertilité, dentaire ou même de désintoxe. Ce ne sont pas moins de 70000 touristes médicaux par an qui viennent de toute l’Amérique, y compris du Canada ou des Etats-Unis, où les soins médicaux sont notoirement couteux.
Enfin, en matière de sécurité sanitaire, le Costa Rica peut être sujet à des maladies endémiques telles que le Zika, la dengue ou le chikungunya. Afin de se protéger, il est conseillé de prendre des précautions contre moustiques. De façon plus générale il est recommandé de se protéger du soleil et de faire attention à l’eau que l’on boit et ce que l’on mange. Selon la région de résidence, la vaccination contre la fièvre jaune peut être obligatoire.
Le Costa Rica est un pays qui bénéficie d’une qualité de santé bien équilibrée entre le secteur public et le secteur privé, grâce à une bonne coopération entre les deux. Les dépenses publiques de santé représentent un pourcentage significatif (27.46%) du total des dépenses de santé du pays. Cette synergie se reflète dans les habitudes de soins des patients, qui combinent fréquemment les services publics et privés. Par exemple, il est courant de consulter dans le public, d’effectuer des examens dans le privé, puis de poursuivre dans le public pour le suivi de la pathologie.
Cette collaboration entre les deux secteurs est également observable dans la pratique des médecins, nombreux à travailler à mi-temps dans le public et dans le privé. Ces derniers sont généralement formés à l’international , notamment aux Etats-Unis, Canada ou Europe, ce qui garantit une haute qualification. Toutefois les effectifs sont plus nombreux dans le secteur privé, ce qui créé les différences de délais d’attente entre le public et le privé. Attention tout de même, la qualité et le niveau de compétence ont un coût, et les soins dans le privé au Costa Rica ne sont pas des plus économiques.
La Caja Costarricense de Seguro Social (CCSS) prend en charge les soins dans le public uniquement. Cependant, dans des situations exceptionnelles où une spécialité médicale n’est pas disponible ou qu’un patient nécessite plateau médical spécifique, un hôpital public peut diriger le patient vers une établissement privé (avec prise en charge). Les délais d’attente peuvent être conséquents dans le secteur public, ce qui participe au double usage « public-privé » des résidents.
La CCSS gère un réseau de 30 hôpitaux publics (10 généraux, 7 régionaux et 13 en périphérie), ainsi que 250 cliniques réparties sur l’ensemble du territoire. Les standards de qualité sont satisfaisants, bien que certains établissements dans les régions rurales mériteraient d’être modernisés. Dans le secteur privé, les hôpitaux les plus réputés sont les hôpitaux internationaux CIMA (à Escazu), Clinica Biblica (à San José) et la Catolica (à San José-Guadalupe). Le CIMA en particulier, regroupe de nombreuses spécialités. En général les expatriés se montrent satisfaits de la qualité de soins, en particulier à San José.
Dans le secteur public, le médecin vous est assigné lors de la consultation, il n’est pas possible de choisir votre praticien. Par exemple, dans les EBAIS, il est recommandé de vous rendre au centre médical le plus tôt possible pour vous inscrire auprès du secrétariat. Ce dernier détermine les horaires de consultation en fonction de la liste d’attente du jour. Si nécessaire, le médecin peut vous vous orienter vers une clinique ou un hôpital. Il peut être judicieux d’être accompagné d’un traducteur si vous ne parlez pas espagnol.
En revanche dans le secteur privé, vous pouvez choisir votre médecin, notamment en fonction de la langue qu’il parle. Toutefois, si vous êtes assuré auprès d’une compagnie locale, il est possible qu’un réseau de soins soit imposé, et le choix du médecin se limitera à ceux répertoriés par votre assurance. Avant de souscrire à un contrat santé locale, il est donc important de se renseigner sur les praticiens et établissements pris en charge. Les assurances santé internationales, quant à elles, offrent une totale liberté de choix.
Une consultation chez un médecin généraliste coûte en moyenne entre 50$ et 75$, tandis qu’une consultation chez un spécialiste varie de $90 à $110 en fonction de l’établissement et de la spécialité du médecin. Ces tarifs peuvent sembler raisonnables pour un expatrié américain ou canadien, mais relativement élevés pour un expatrié français. Il est donc important de choisir son assurance santé en fonction de vos besoins, de la fréquence de vos soins et du niveau de remboursement recherché. Bien que les frais de santé ponctuels au Costa Rica ne représentent pas une charge financière excessive, les soins médicaux réguliers nécessitent une assurance santé.
Il est possible de consulter un spécialiste sans consulter un généraliste au préalable. Toutefois, il est nécessaire de prendre rendez-vous à l’avance avec les praticiens, à moins d’une urgence. Les services d’urgences sont ouverts 24h sur 24 et le numéro d’urgence est le 911. Des listes de médecins sont généralement mises à disposition par les consulats pour faciliter les démarches de santé des nouveaux arrivants.
Il faut savoir que les soins sont souvent payables d’avance au Costa Rica et un justificatif de solvabilité peut être demandé par l’hôpital ou la clinique avant de vous prendre en charge. Avoir une assurance santé peut aider à atténuer ces contraintes, tout en couvrant les coûts relativement élevés des soins.
Une hospitalisation de base coûte au moins 400 $, tandis que des procédures plus complexes telles qu’une angioplastie ou une pose de prothèse de hanche peuvent atteindre 12 000 $, et une opération de la cataracte coûte 1 700 $ par œil. Le coût d'une journée d'hospitalisation dans le privé varie en fonction de plusieurs facteurs, notamment le type d'hôpital, la nature de l'intervention, le type de chambre et les services demandés. Les examens tels qu’une IRM coûtent entre 75 $ et 150 $, ce qui reste accessible mais qui peut revenir cher si vous n’êtes pas assuré et payez tout de votre poche.
Les médicaments prescrits sont des génériques pour la majorité, il peut être utile de connaître les noms des molécules pour trouver des équivalents à vos prescriptions habituelles. Les pharmacies (farmacias) sont accessibles et bien approvisionnées, et de nombreux médicaments sont disponibles sans ordonnance. Attention toutefois, une ordonnance sera nécessaire pour obtenir un remboursement de vos médicaments auprès de votre assurance santé.
Les soins dentaires au Costa Rica sont de classe mondiale. Ils restent abordables par rapport aux tarifs pratiqués dans le privé sur le continent américain, ce qui génère de plus en plus de tourisme médical dentaire. Les dentistes sont hautement qualifiés, et les matériaux utilisés sont approuvés par la FDA et importés des USA. Les tarifs varient en fonction du lieu de soin et de la nature de la prestation. Par exemple, un détartrage ou un plombage de base coûte en moyenne entre 66 $ et 140 $ (nettoyage complet). Un examen avancé avec radio panoramique, coûte en moyenne 200 $. Pour un implant dentaire, prévoyez environ 800 $, et pour une couronne dentaire, environ 470 $.
Dans l’ensemble, les tarifs dans le secteur privé au Costa Rica sont plutôt élevés, ou comparables à ceux pratiqués dans certains pays européens. Une assurance pour les frais d’hospitalisation et de médecine courante est fortement recommandée. Si vous avez des besoins dentaires, une assurance avec garantie optique-dentaire serait justifiée pour modérer vos restes à charge.
Au Costa Rica, les soins liés à la maternité sont généreusement pris en charge. Les femmes enceintes affiliées à la CAJA bénéficient de soins gratuits et sont considérées comme des patients prioritaires, et les nouveau-nés sont pris en charge dès leur naissance. La couverture est complète : check-up mensuels, analyses et même des rendez-vous dentaires.
Cependant, de nombreux expatriés optent pour les hôpitaux et les cliniques privées afin de bénéficier d’une plus grande flexibilité de soins, du choix de leur médecin et d’examens plus avancés, tels qu’une échographie 4D. Dans les structures publiques, les rendez-vous sont « à prendre ou à laisser » et le médecin est imposé.
Dans le secteur privé, le coût d’un accouchement varie en fonction de l’établissement et du médecin. En général pour un accouchement sans complications, il faut prévoir de 1 000 $ à 1 500 $ pour les frais d’hôpital, autant pour les honoraires du médecin, et de 150 $ à 200 $ par jour pour la chambre ; ce qui représente un coût global de 2 500 $ à 3 500 $ en moyenne. Les coûts peuvent devenir exponentiels en cas de complications. Les consultations prénatales dans le privé coûtent entre 50 $ et 80 $, écographie incluse.
Si vous prévoyez d’accoucher dans le secteur privé pour bénéficier de ces avantages, il est essentiel d’avoir une assurance santé pour réduire vos frais. Par ailleurs, au Costa Rica, il est également possible d’envisager un accouchement à domicile, pour un coût raisonnable à partir de 2 000 $, soins pré et postnataux inclus.
Il n’existe pas de Convention bilatérale de Sécurité Sociale entre la France et le Costa Rica. En conséquence, seuls les touristes français sont couverts par la Sécu pour leurs séjours de courte durée sur place, dans la limite de 90 jours consécutifs. Cette couverture ne concerne que les frais de santé liés à un accident ou une maladie inopinée, et est limitée à la base de remboursement française.
La sécurité sociale ne couvre pas les résidents temporaires ou permanents vivant au Costa Rica, et elle n’a pas d’obligation de rapatriement en cas de besoin. C’est à vous de prévoir les assurances nécessaires lorsque vous voyagez ou vous expatriez au Costa Rica.
La Caisse des Français de l’Etranger permet de maintenir une couverture Sécu à la française pour la santé, la prévoyance et même la retraite lorsque vous résidez à l’étranger. L’assurance santé de la CFE rembourse tous types de frais au Costa Rica, tels que les soins médicaux, chirurgicaux, hospitaliers, dentaires, d’optique, de laboratoire et autres, dans la limite des taux et tarifs appliqués dans la zone 4 de la CFE.
Cependant, la CFE fonctionne comme une première base de remboursement et ne couvre pas la totalité de vos dépenses médicales. C’est une limite est à prendre au sérieux à destination du Costa Rica, où la base de remboursement pour une hospitalisation est de seulement de 31% du montant de la facture, et de 45% pour une facture de pharmacie (qui peut être plafonnée au tarif appliqué en France). Par conséquent, au minimum 69% des frais d’hospitalisation et 55% des frais de pharmacie restent à votre charge.
En fonction de vos besoins et de vos moyens financiers, vous avez plusieurs options : faire confiance au régime local public, opter pour une couverture CFE seule avec les restes à charge que cela induit, souscrire une complémentaire à la CFE ou un contrat au 1er euro. L’assurance expatrié en complément de la CFE (ou au 1er euro) garantit une prise en charge à 100% de vos frais d’hospitalisation, quel que soit l’établissement de soins, et offre un complément de remboursement pour vos frais courants, notamment pour ceux qui recherchent un bon remboursement en secteur privé.
La cotisation CFE est calculée par rapport à votre âge et du nombre de personnes à couvrir (individuel ou familial). La CFE assure une couverture en France et à l’international pour ses adhérents MondExpat, et facilite la réouverture des droits CPAM lors du retour définitif en France. Par contre elle ne propose pas d'assistance rapatriement.
Au Costa Rica, le secteur de la santé est géré par le Ministère de la Santé Publique, et la Caja Costarricense de Seguro Social (CCSS), plus connue sous le nom de Caja, est l’institution en charge de l’assurance maladie et de l’assurance vieillesse et décès. Créé en 1940, cet organisme de sécurité sociale vise à fournir des soins médicaux à tous les résidents permanents (pensionado, rentista ou inversionista) et aux citoyens costariciens. En 2016, elle couvrait déjà 85% de la population du pays, aujourd’hui elle atteint les 90%.
Il est important de noter que la résidence permanente au Costa Rica est généralement obtenue après 18 mois environ, et que l’affiliation à la CCSS n’est pas immédiate, à moins d’être salarié d’une entreprise locale. Avant leur affiliation à la CAJA, les expatriés peuvent bénéficier des soins dans les hôpitaux publics uniquement en cas d’urgence.
La Caja est financée par les impôts des salariés, des employeurs, ainsi que par l’Etat. Les salariés voient une cotisation de 7% à 11% de leur revenu mensuel prélevée directement à la source, en fonction de leur tranche de salariale. Par exemple, cela représente de 105 $ à 165 $ par mois pour un salarié qui gagne 1 500 $ par mois. Les travailleurs indépendants et les retraités cotisent en tant qu’Asegurado Voluntario. L’affiliation des résidents permanents à la CCSS est obligatoire depuis 2010.
Les affiliés à la CAJA bénéficient de soins à très faible coût, voire de la gratuité des soins (sans copaiement) dans le secteur public. La couverture comprend tous les types de soins médicaux, de l’hospitalisation aux médicaments, et s’étend aux conjoints et enfants des assurés.
Le système de Sécurité Sociale du Costa Rica présente une particularité que sont les EBAIS, ou Equipos Basicos de Atención Integral de Salud. Ce sont des équipes médicales, parfois mobiles, accompagnées d’un médecin, qui sont implantées sur tout le territoire sous forme de centres médicaux, pour dispenser des conseils et des soins de base (notamment dans les régions rurales). Les EBAIS, au nombre de 1000, sont chargées des campagnes de vaccination, des questions sanitaires (eau potable) et d’assurer un accès minimum à la santé pour tous.
Le dernier pilier de la sécurité sociale est l’Instituto Nacional de Seguro (INS).
Pendant de nombreuses années, l’Institut National d’assurance (INS) détenait le monopole de l’assurance santé locale au Costa Rica, mais le secteur s’est récemment ouvert à la concurrence. Désormais, les résidents ont le choix parmi plusieurs compagnies d’assurance, telles que BMI, ASSA ou MAPFRE. L’INS propose des plans d’assurance attractifs aux non-résidents, qui fonctionnent dans le secteur privé. Pour environ 50 $ par mois, les frais médicaux sont pris en charge à 70% pour la médecine courante (consultations, examens, médicament) et l’hospitalisation, tandis que les frais de chirurgie et d’anesthésie sont couverts à 100% dans la limite de 17 000 $. Les restes à charge pour l’assurés sont plus ou moins importants selon la nature de soins.
Les assurances locales opèrent en partenariat avec un réseau de partenaires, que ce soit pour les hôpitaux, les médecins, la pharmacie ou même les laboratoires. Les adhérents doivent se référer à une liste précise de prestataires de santé dans ce cas. Par ailleurs, la couverture des assurances locales est généralement limitée au territoire national, contrairement aux assurances santé internationales, qui offrent une couverture mondiale. De plus, l’assistance rapatriement ne fait pas partie des garanties des contrats santé locaux, ce qui peut être contraignant pour un expatrié.
Les tarifs des assurances privées varient grandement en fonction de plusieurs facteurs, notamment l’âge de l’assuré, les franchises choisies, le réseau de soin et le niveau de remboursement, ainsi que des antécédents médicaux. Certains contrats ne couvrent pas les retraités à partir d’un certain âge, par exemple les plans de l’INS ne peuvent pas être souscrits au-delà de 74 ans.
Les employeurs n’ont pas d’obligation de proposer une assurance privée en complément de la cotisation à la CCSS. Il sera nécessaire de souscrire à titre privé si vous souhaitez être pris en charge dans les établissements de santé privés. Le choix entre une assurance santé locale ou internationale dépendra de vos habitudes et de vos besoins en matière de santé ; comme nous allons vous le détailler ci-dessous.
Pour les budgets les plus serrés, il existe des plans santé « discount », qui permettent aux bénéficiaires d’obtenir des réductions sur certains soins et d’éviter de rester sans assurance.
Le Costa Rica est réputé pour son système de santé public de qualité, mais seuls les résidents permanents bénéficient de l’assurance maladie gratuite. De plus, bien que le système public soit efficace, il est fréquent de recourir au secteur privé, ce qui peut être couteux et contraignant en termes de paiements anticipés ou garanties de paiement.
Dans ce contexte, souscrire une assurance santé expatrié au Costa Rica présente de nombreux avantages et permet de s’adapter aux particularités locales. Tout d’abord, le pays exige une assurance santé pour toute demande de visa, qu’il soit de travail, de digital nomade, d’étudiant ou de résidence temporaire. Bien qu’il existe une offre importante d’assurances locales, ces contrats comportent des limites ou des conditions qui ne correspondent pas aux besoins des expatriés et à leurs standards.
De même, les coûts du secteur privé et les délais d’attente dans le secteur public incitent à souscrire une assurance santé privée. En choisissant une assurance expatrié, vous bénéficiez d'une grande liberté de choix de vos prestataires de santé, d'un niveau de remboursement adapté à vos besoins (y compris l'optique, le dentaire, la médecine douce, la chambre particulière, etc.), ainsi que de la tranquillité d'esprit de savoir que vous êtes couvert, que ce soit au Costa Rica ou dans votre pays d'origine, si vous préférez maintenir certaines habitudes médicales.
Avec un contrat santé expatrié, vous choisissez la sécurité avec des interlocuteurs francophones et la législation propre à l’assurance française (pour les contrats français) ; par exemple votre tarif ne peut pas être révisé individuellement en fonction de votre consommation de soins. Vous bénéficiez d’une prise en charge directe à 100% de vos frais d’hospitalisation, ainsi que des otions telles que la téléconsultation ou l’évacuation sanitaire et le rapatriement. De plus, votre assurance expatrié vous offre une couverture santé d’urgence à l’international pour vos déplacements ponctuels personnels ou professionnels.
Enfin, si l’assurance voyage n’est pas obligatoire pour les touristes qui séjournent moins de 90 jours au Costa Rica, les coûts de santé étant élevés en cas d'hospitalisation notamment, il est fortement recommandé de souscrire une assurance santé internationale.
La souscription d’une assurance expatrié pour le Costa Rica peut être effectuée à tout moment. Les offres d’assurance internationales sont flexibles, vous permettant de sélectionner uniquement les options qui correspondent à vos besoins. Les garanties offertes sont similaires à celles que vous connaissez, éliminant ainsi les incertitudes liées au fonctionnement local.
Cependant, il est important de noter que les procédures d’adhésion aux garanties expatriés sont généralement plus complexes que pour une mutuelle classique. Il est donc recommandé de souscrire au minimum 30 jours avant votre départ.
Lors de la souscription d’une assurance expatrié, vous serez invité à compléter un questionnaire de santé. En fonction de vos antécédents médicaux, des échanges avec le service médical peuvent être nécessaires, ce qui peut entrainer un délai de traitement supplémentaire de votre demande d’adhésion. En effet, vous pouvez être amené à fournir des documents médicaux complémentaires (de préférence conserver ses éléments médicaux sous la main) ou à faire compléter un questionnaire par un médecin qui vous suit pour une pathologie précise.
Sur notre site, vous avez la possibilité d’effectuer des simulations en ligne pour obtenir des devis et comparer les garanties. Cela vous aide à vous forger une opinion et à choisir l’assurance qui vous correspond le mieux.
Une fois que vous avez effectué votre recherche et que vous avez une idée plus précise de ce que vous recherchez, nos conseillers seront à votre disposition pour affiner les propositions, vous aider à finaliser votre choix et vous accompagner tout au long de la procédure d'adhésion. Ils seront là pour répondre à vos questions et vous guider dans toutes les étapes nécessaires.
Enfin, votre conseiller pourra vérifier que la formule choisie soit bien acceptée/reconnue par l’administration.
Si vous cotisez à la CCSS, vous bénéficiez d’une couverture gratuite pour tous types de soins dans le secteur public. Cependant, si vous préférez être pris en charge dans le secteur privé et avoir le libre choix de vos médecins et lieux de soins, il est recommandé d’opter pour une formule expatrié qui couvre les frais d’hospitalisation et de médecine courante. De plus, si vous n’avez pas accès à la couverture santé universelle, souscrire une assurance santé est obligatoire, que ce soit une couverture de voyage temporaire ou expatrié à long terme.
La garantie minimale recommandée au Costa Rica est une couverture hospitalisation et assistance rapatriement. Cela garantit une bonne couverture hospitalisation dans le privé aux bénéficiaires de la CCSS, en complément des soins courants dispensés dans le public. Cette option est également valable et fortement conseillée pour les expatriés qui n’ont pas encore accès à l’assurance maladie de la CCSS, car l’hospitalisation représente un risque financier important dans le pays.
Si votre budget le permet et que vous avez des besoins médicaux réguliers, envisagez une formule qui rembourse également les frais de médecine courante, en particulier si l’accès au secteur public est compliqué, limité ou indisponible. Vous pouvez également sélectionner une formule avec des garanties optique et dentaire si cela est justifié ; bien qu’étant désignés comme accessibles, la majorité de ces frais restent à votre charge. Par ailleurs, l’essor du tourisme médical au Costa Rica ces dernières années peut influer sur les tarifs et les faire augmenter.
Enfin, pour les futures mamans non-résidentes, n’oubliez pas de souscrire la garantie maternité à l’avance, compte tenu des délais de carence maternité qui sont de 9 à 12 mois pour cette garantie. Il est important de savoir qu’aucun assureur ne couvre les grossesses déjà en cours, y compris la CFE. De plus, les frais de santé liés à des complications à l'accouchement ou de néonat pour le nouveau-né peuvent coûter très cher.
La géographie du pays rend l’évacuation sanitaire est indispensable au Costa Rica, malgré la qualité de soins disponibles sur place. L'assistance rapatriement vous garantit le transport vers l’hôpital le mieux adapté à votre situation, notamment si vous résidez dans une région plus rurale San José ou les plages touristiques.
L’assistance rapatriement offre également des services de « confort » particulièrement utiles en cas de coup dur. Cela peut inclure le paiement du voyage d’un proche qui viendrait à votre chevet, l’organisation de la garde ou le transfert de vos enfants, ainsi que la possibilité de bénéficier de conseils et d’avis médicaux, etc.
Pour rappel, en cas d’urgence médicale, ni à votre ambassade, ni votre consulat ne sont responsables d’organiser ou de prendre en charge les frais d’un rapatriement sanitaire. Si vous ne tenez pas à régler seul la facture (qui peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros), l’option hospitalisation avec assistance rapatriement est le minimum recommandé pour tout voyageur et expatrié au Costa Rica.
Pour finir, les assurances expatrié proposent également la responsabilité civile en option. Au Costa Rica, cette dernière peut être utile, dans une société fortement influencée par les Etats-Unis. Il est toujours bon d’avoir un soutien juridique en cas de besoin.