Découvrez notre dossier spécial assurance santé au Chili
Le Chili, avec son système de santé mixte public / privé, peut offrir des soins de qualité. Cependant, ce système est caractérisé par une importante différence de qualité entre les établissements publics et privés. L'assurance santé expatrié au Chili est donc essentielle pour bénéficier de soins de qualité et éviter des frais médicaux potentiellement très élevés dans le secteur privé.
Dépenses de santé par habitant/an | 2400 € |
Indexation annuelle des dépenses de santé | 4,5% |
Taux de remboursement CFE hospitalisation | 42% |
Nombre d'assureurs présentant des offres | 18 |
Coût garantie hospitalisation à 30 ans/an | 580€ |
Coût garantie hospitalisation à 50 ans/an | 1200€ |
Le Chili dispose d'un système de santé qui est un mélange de services publics et privés, offrant une variété d'options aux résidents et aux expatriés. Le système public, appelé FONASA (Fondo Nacional de Salud) et créé en 1950, couvre environ 76.5% de la population chilienne, offrant des soins de santé gratuits ou à coût réduit. En parallèle, ISAPRE (Instituciones de Salud Previsional) est le système de santé privé qui couvre environ 19% de la population, offrant des services médicaux avec une participation financière des assurés.
Les expatriés résidant au Chili peuvent, sous certaines conditions, avoir accès à ces deux systèmes tout en chosissant celui qui correspond le mieux à leurs besoins et à leur budget. Le secteur privé est généralement préféré par ceux qui cherchent des soins médicaux plus rapides et plus spécialisés. Les hôpitaux et cliniques privés au Chili sont dotés d'équipements modernes et de personnel médical hautement qualifié, souvent formé à l'étranger. Toutefois, le coût des soins dans le secteur privé peut être significativement plus élevé que dans le secteur public, d'où l'importance d'une bonne assurance santé pour les expatriés.
Par rapport à la France, le Chili présente des différences notables en termes de couverture et de coûts. Alors que le système français repose davantage sur une Sécurité sociale centralisée couvrant tous les résidents de manière équitable, le système chilien est plus segmenté, nécessitant des choix entre les options publiques et privées. Les expatriés doivent donc bien comprendre ces distinctions pour faire des choix éclairés et éviter les surprises financières. Une préparation adéquate et une assurance santé solide sont essentielles pour vivre sereinement au Chili.
La situation sanitaire générale au Chili est généralement bonne. Les infrastructures médicales dans les grandes villes comme Santiago et Valparaíso sont modernes et bien équipées. Toutefois, il est recommandé de souscrire à une bonne assurance santé pour avoir accès aux établissements privés, qui offrent généralement des soins de meilleure qualité que le secteur public. Les expatriés doivent être conscients que certaines régions rurales peuvent disposer d’installations médicales plus limitées.
En matière de vaccination, aucune vaccination obligatoire n'est requise pour entrer au Chili depuis l’Europe. Cependant, il est conseillé de vérifier et de mettre à jour vos vaccins de base tels que la diphtérie, le tétanos, la poliomyélite et l’hépatite A et B. En fonction des régions où vous allez séjourner ou voyager, la vaccination contre la typhoïde et la rage peut aussi être recommandée.
Il est également important de prendre certaines précautions spécifiques au Chili. L'eau du robinet est généralement potable dans les grandes villes, mais peut ne pas l'être dans les régions rurales; il est donc préférable de consommer de l’eau en bouteille. En raison de l’altitude dans des régions comme les Andes et l’Atacama, prenez des mesures pour prévenir le mal des montagnes. Enfin, la protection contre les moustiques est conseillée bien que le risque de maladies transmises par les moustiques soit relativement faible.
Le Chili dispose d'un système de santé à deux niveaux, avec un secteur public et un autre privé qui coexistent. Malgré une couverture relativement étendue du secteur public (FONSA), ce secteur est souvent critiqué pour ses longs délais d'attente et la qualité des soins qui peut varier considérablement d'un établissement à l'autre. Ainsi le délai d'attente moyen pour une opération de la cataracte est de 78 jours, avec plus de 49% des patients qui attendent plus de 3 mois. Ce qui n'est rien comparé à une opération de la hanche, pour laquelle le délai d'attente monte à 408 jours en moyenne, avec près de 91% des patients qui attendent cette intervention plus de 3 mois (source: OCDE).
Les hôpitaux publics, bien que nombreux, sont parfois mal équipés, ce qui peut être source de frustration pour les expatriés habitués à des systèmes de santé plus développés comme celui de la France.
En revanche, le secteur privé au Chili est reconnu pour offrir une qualité de soins excellente, comparable aux standards internationaux. Les cliniques et hôpitaux privés, bien équipés et dotés de personnel médical hautement qualifié, attirent souvent des expatriés et des Chiliens plus aisés. Cependant, les coûts associés aux soins dans le secteur privé peuvent être nettement supérieurs à ceux du secteur public. Pour les expatriés, il est donc fortement recommandé de souscrire à une assurance santé internationale qui couvre les frais élevés du secteur privé afin de bénéficier de soins rapides et de qualité.
Au Chili, le coût des soins de santé peut considérablement varier en fonction de l'établissement choisi. Les hôpitaux et cliniques privés de Santiago et des grandes villes tendent à être bien équipés mais également plus coûteux que les centres de santé publics. En général, attendez-vous à payer entre 30 000 et 60 000 CLP (environ 35 à 70 euros) pour une consultation chez un généraliste dans une clinique privée. Les spécialistes peuvent facturer des honoraires encore plus élevés, souvent dépassant les 100 000 CLP (environ 115 euros) par consultation.
Les tarifs dans les hôpitaux publics sont significativement moins élevés mais la qualité des soins et les délais d'attente peuvent varier. Une journée d'hospitalisation dans un établissement public peut coûter entre 20 000 et 50 000 CLP (environ 23 à 58 euros), mais cela peut monter jusqu'à plusieurs centaines de milliers de pesos chiliens dans le secteur privé. Pour les expatriés, le paiement des frais à l'avance est souvent requis, même si une assurance santé est fortement recommandée pour couvrir ces coûts.
Les pharmaciens demandent systématiquement les prescriptions (ordonnances) pour les médicaments spécifiques. Au Chili, les médicaments sur ordonnance sont principalement vendus en pharmacies physiques, et l'achat en ligne est réglementé. La prise en charge des médicaments n'est pas ou très peu prévue par le système public. Une assurance privée locale ou expatrié permet de bénéficier d'une couverture complète.
Il est relativement facile de trouver un médecin au Chili, mais il est important de bien choisir pour garantir une qualité de soins optimale. Les médecins chiliens sont souvent formés dans des institutions locales reconnues et beaucoup d’entre eux poursuivent leur formation ou effectuent des stages à l’étranger, notamment en Europe et aux États-Unis. La barrière linguistique peut être un problème, mais dans les grandes villes comme Santiago, de nombreux médecins parlent anglais, et certains parlent français. Il est conseillé de consulter des avis en ligne et de demander des recommandations à d’autres expatriés pour trouver un bon praticien.
Les médecins chiliens exercent principalement dans trois types d’établissements : les consultations privées, les cliniques privées et les hôpitaux publics. La qualité des soins dans les cliniques privées est généralement comparable à celle des établissements européens. Beaucoup de spécialistes, tels que les cardiologues ou les orthopédistes, travaillent aussi bien dans les cliniques que dans les hôpitaux publics.
Pour obtenir des listes de médecins recommandés, vous pouvez contacter l’ambassade de France ou votre consulat local. Les compagnies d'assurance fournissent également des listes de médecins partenaires. Par ailleurs, les réseaux d’expatriés locaux, comme les groupes sur les réseaux sociaux, constituent une ressource précieuse. Enfin, certaines assurances santé pour expatriés proposent des services de téléconsultation, ce qui peut notamment être utile pour des consultations rapides et pour surmonter les barrières linguistiques.
La Sécurité Sociale française ne vous couvrira pas au Chili, car il n'existe aucun accord de couverture santé entre les deux pays.
Elle peut prendre en charge des frais médicaux urgents uniquement dans le cadre d'un séjour temporaire de moins de 90 jours, en fonction de sa propre base de remboursement. Comme les coûts médicaux peuvent être plus élevés au Chili par rapport à la France, la part du reste à charge (de votre poche) peut être importante. La CPAM peut demander tout justificatif nécessaire au traitement de votre demande de remboursement : compte-rendu médical, ordonnance, y compris un billet d'avion ou extrait de votre passeport.
A noter, si vous voyagez ponctuellement au Chili et comptez sur la couverture voyage de la Sécu ? Cette dernière ne fait pas d'avance de frais dans le cadre d'une hospitalisation à l'étranger, ce qui nécessite d'avoir les fonds suffisants de votre côté en cas de problème de santé sur place. Certains hôpitaux demandent le paiement avant de procéder à l'hospitalisation, pensez-y ! Une assurance voyage palie facilement à cette problématique.
Votre séjour est de longue durée ? La Sécurité Sociale française ne vous prendra pas en charge, et ni l'ambassade ni le consulat ne pourront offrir d'aide financière pour des soins médicaux ou un rapatriement. Pour éviter un désastre financier en cas de problème de santé, souscrivez à une assurance santé internationale.
Nos conseillers sont à votre disposition pour vous aider à trouver la meilleure solution pour vous.
Lors de votre expatriation au Chili, la CFE (Caisse des Français de l'Étranger) vous permet de conserver votre protection sociale telle que vous la connaissez en France. Ce système vous offre des prestations couvrant la maladie, la maternité, l'incapacité-invalidité, le décès et la vieillesse, garantissant ainsi une continuité de votre couverture sociale française.
Pour les soins de santé, les remboursements de la CFE au Chili sont ceux de la zone 3. Pour cette zone, la CFE rembourse seulement 42% des frais d'hospitalisation, ce qui peut être insuffisant au regard des coûts d'hospitalisation au Chili, surtout dans le secteur privé. Une mutuelle complémentaire à la CFE pour expatriés permet de compléter les remboursements jusqu'à 100%, y compris pour les frais de pharmacie ou biologie par exemple, qui ne sont couverts qu'à hauteur de 55% et 30% sans complémentaire.
Les expatriés au Chili doivent également noter que certains frais, comme les consultations chez les spécialistes et les traitements dentaires, peuvent rester à leur charge sans une couverture complémentaire adéquate. Ainsi, il est nécessaire de bien évaluer vos besoins en matière de santé et de considérer une assurance complémentaire adaptée pour combler les lacunes potentielles de la couverture CFE.
En conclusion, bien que la CFE offre une base solide de protection, une couverture complémentaire est souvent nécessaire pour garantir une prise en charge optimale de vos frais de santé au Chili. Cela vous assure non seulement une couverture complète, mais facilite aussi un retour en France avec une reprise rapide de vos droits auprès de la CPAM.
Au Chili, le système de sécurité sociale couvre à la fois la maladie-maternité, les accidents du travail-maladies-professionnelles, la retraite et l'invalidité, ainsi que le chômage.
En tant qu’expatrié, il est possible de bénéficier de ce système au choix par le biais public de la Fonasa ou privé de l’Isapre. Le Fonasa est financé par les cotisations des employés, et offre une couverture complexe à divers niveaux de services. Les Isapres (privées), proposent quant à elles des plans de santé plus personnalisés en échange de primes plus élevées. Le régime public est obligatoire pour les personnes sans revenus, les bénéficiaires de l'assistance sociale et les mères (jusqu'à 6 mois après la naissance de leur enfant).
Pour les expatriés qui travaillent et de façon générale pour tous les salariés, l’affiliation à un système de sécurité sociale est obligatoire (depuis 1982) mais peut nécessiter une démarche active selon votre situation précise. Les employés contribuent à hauteur de 7% de leur salaire pour la couverture santé, qui est déduite directement de leur salaire. Ces contributions permettent d'accéder aux soins dans les hôpitaux publics et les cliniques affiliées. Les expatriés qui choisissent de s’affilier à une Isapre pourront sélectionner un plan correspondant à leurs besoins spécifiques, mais devront payer des cotisations souvent plus élevées que celles du système public.
L'accès à l'assurance maladie est ouvert aux salariés ayant cotisé au moins 6 mois au Chili, et 12 mois pour les travailleurs indépendants. Cette assurance maladie permet de bénéficier de soins dans les centres de soins primaires proche de chez soi. Le coût des soins dépend ensuite de sa catégorie de revenus:
- Seuls les groupes A et B (sans revenus ou revenus inférieurs au salaire minimum) bénéficient de la gratuité,
- Les assurés du groupe C (minimum mensuel à 1.46 fois le minimum mensuel) ont un reste à charge de 10%.
- Les assurés du groupe D (revenu supérieur à 1.46 fois le minimum) ont un reste à charge de 20%.
En raison des coûts variables des soins de santé au Chili et des différences marquées entre les services publics et privés, il est fortement conseillé aux expatriés de souscrire une assurance santé privée complémentaire. Par exemple, il est probable qu'un expatrié appartienne au groupe D, dans ce cas la prise en charge pour les médicaments est limitée à 35% des frais au niveau des hôpitaux.
Les différentes limites du système public chilien incitent de nombreux expatriés à souscrire une assurance privée. Celles-ci offrent souvent une couverture avec des délais plus courts et des soins de meilleure qualité. Cependant, ces assurances peuvent représenter un coût élevé, particulièrement pour les personnes ayant des antécédents médicaux.
Les assurés ont le choix entre 10 assurances ISAPRE, dont trois concentrent plus de 60 % des 3 millions de bénéficiaires. Toutefois, ces assurances rencontrent plusieurs problématiques récentes qui fragilisent leur modèle économique :
Vieillissement de la population assurée : Le nombre d'assurés de plus de 50 ans a augmenté de 51 % en 20 ans, tandis que la part des jeunes a diminué. Cette évolution entraîne une hausse des consommations de soins de santé, provoquant une augmentation des cotisations pour tous les assurés.
Changements dans les règles de tarification : En 2022, la Cour suprême chilienne a statué que les assureurs privés ne pouvaient plus résilier ou ajuster les tarifs en fonction de l'évolution de la sinistralité individuelle. Ils sont contraints de rembourser certaines cotisations sur une période rétroactive de quatre ans. Depuis cette décision, les assureurs privés locaux doivent s’appuyer sur un tableau des facteurs de risque établi par l’État pour déterminer les cotisations. Ils ne peuvent plus adapter individuellement les tarifs selon le sexe, l'âge ou le risque médical de l'assuré.
Les ISAPRE répercutent donc les coûts liés à cette mesure, ainsi que l'augmentation des dépenses de santé, sur les cotisations globales de leurs aussrés. Par ailleurs, les expatriés doivent être conscients que les assurances privées chiliennes fonctionnent généralement avec des réseaux spécifiques de prestataires de santé. Il est donc essentiel de vérifier, avant de souscrire, si les médecins et hôpitaux de leur choix appartiennent à ce réseau. De plus, ces contrats peuvent comporter des exclusions significatives et des plafonds de garantie limités. Il est fortement recommandé de lire attentivement les conditions générales.
Les lourdes contraintes qui pèsent sur les assurance privées au Chili rappellent celles qui avaient mené à leur perte certaines assurances santé brésiliennes. D'ailleurs le nombre d'ISAPRE a réduit au fil des années, alors que le secteur de la santé privé est généralement un secteur plutôt porteur en Amérique du Sud.
Bien que le Chili dispose d’un système de santé bien développé et que l'assurance maladie ou assurance privées locales soient accessibles aux expatriés, plusieurs raisons justifient le choix de souscrire une assurance santé internationale.
Le régime de base et les assurances santé locales ne couvrent généralement pas tous les besoins spécifiques des expatriés, notamment en matière de soins spécialisés ou complémentaires tels que l'optique et le dentaire. Une assurance santé internationale permet de choisir librement vos professionnels de santé pour bénéficier de soins de qualité partout dans le pays, sans contrainte de réseau imposé. De plus, elle couvre également les soins dans votre pays d'origine et même dans le monde entier pour les urgences médicales. Cette couverture inclut aussi la prise en charge en cas de rapatriement d'urgence, un service essentiel pour garantir une assistance dans les meilleures conditions et, si nécessaire, un retour sécurisé dans votre pays d'origine.
Enfin, ces assurances expatrié sont adaptées au niveau des frais de santé du pays, car les coûts médicaux dans les hôpitaux privés chiliens peuvent être très élevés. Par exemple, une hospitalisation classique peut facilement atteindre plusieurs milliers d'euros, tandis que les soins intensifs peuvent entraîner des frais encore plus importants. En souscrivant à une assurance santé internationale, vous vous assurez d’obtenir un remboursement adéquat pour vos dépenses médicales, vous permettant ainsi de préserver à la fois votre tranquillité d'esprit et vos finances.
Il est possible de souscrire à une assurance santé au Chili une fois sur place.
Toutefois, il est fortement recommandé de souscrire à une assurance santé expatrié avant votre départ. En procédant de cette manière, vous êtes couverts dès votre arrivée. De plus, cette démarche vous permet d'éviter ou de faire courir au plus tôt les délais de carence éventuellement imposés par les assureurs. Vous aurez aussi l'avantage de gérer les documents nécessaires à l'adhésion depuis votre domicile habituel avec accès à toutes vos archives, ce qui est généralement plus simple et moins stressant qu'une fois sur place.
Les étapes d'adhésion pour une assurance santé expatrié au Chili peuvent être plus complexes que celles d'une mutuelle française traditionnelle. Il est donc recommandé de commencer les démarches environ 30 à 60 jours avant votre départ ou la date de début de votre contrat souhaitée. Cela vous donnera amplement le temps de comparer les différentes offres, de soumettre vos documents et de résoudre toute question administrative, notamment en cas de demande d'information complémentaire du service médical.
Pour les petits budgets, souscrire à une assurance hospitalisation de base est une bonne option pour obtenir un accès aux établissements privés en cas d'urgence ou de maladie grave. Cette couverture peut vous aider à éviter des frais élevés associés aux soins hospitaliers, qui peuvent être substantiels au Chili.
Si votre budget le permet, il est judicieux de choisir une assurance qui inclut également la couverture des frais de santé courants, tels que les consultations médicales, les médicaments et les examens de laboratoire. Cette option vous permettra de mieux gérer vos dépenses de santé au quotidien, sans avoir à payer de votre poche pour chaque visite ou traitement.
Pour ceux qui recherchent une couverture plus étendue, une assurance santé complète offrant des garanties supplémentaires comme la prise en charge des soins dentaires et optiques, les soins de prévention et de médecine douce, ou la maternité peut être une bonne option également.
Système public (Fonasa) : Au Chili, si vous êtes affilié au système de santé public (Fonasa), faire l'avance des frais dépend de votre modalité de couverture. Avec le Plan A (le plus basique), les soins dans les établissements publics sont entièrement pris en charge, donc aucune avance de frais n'est nécessaire. Pour les Plans B, C et D, une partie des frais doit être payée par l'assuré, le reste étant couvert par Fonasa.
Dans le secteur privé (Isapres), la situation est différente. Les Isapres fonctionnent sur un modèle de remboursement, où les assurés doivent avancer les frais et ensuite soumettre une demande de remboursement. Cependant, pour certaines interventions hospitalières et en cas d'urgence, il est possible que l'Isapre fournisse une garantie de paiement direct. Cela dit, la couverture de chaque Isapre peut varier et il est important de bien comprendre les termes de votre contrat.
Assurance expatrié : En choisissant une assurance santé internationale pour expatriés, vous pouvez éviter l'avance des frais dans le cadre d'une hospitalisation. Votre assureur peut faire l'avance des frais directement avec l'établissement de santé. Pour les consultations courantes et l'achat de médicaments, il est courant d'avancer les frais et de demander un remboursement par la suite. La plupart des assureurs offrent aujourd'hui la possibilité de soumettre les factures en ligne, via une application mobile ou un espace client, facilitant ainsi le processus de remboursement.
En raison de la géographie variée du Chili et de l'emplacement parfois isolé de certaines régions, l'assistance rapatriement est une composante essentielle de toute bonne couverture d'assurance santé pour les expatriés. Si vous habitez dans des villes plus éloignées comme Punta Arenas ou Antofagasta, il est important de s'assurer que votre assurance santé comprend une option de rapatriement en cas d'urgence médicale ou de soins spécialisés nécessaires non disponibles localement. Cette assistance permet de garantir que vous serez transféré vers une ville mieux équipée comme Santiago ou même de retourner en France pour des traitements plus spécifiques.
L'assurance rapatriement offre bien plus que le simple transfert en cas d'urgence. Elle englobe également des services supplémentaires qui peuvent être inestimables en situation de crise. Par exemple, elle peut couvrir les frais de voyage d'un membre de la famille pour venir à votre chevet en cas de maladie grave, ou organiser la garde des enfants si vous êtes hospitalisé. Cette option peut même inclure un billet retour en cas de décès d'un membre de la famille par exemple. Toutes ces prestations assurent non seulement votre sécurité, mais aussi votre tranquillité d'esprit lors de votre expatriation au Chili.
Le système d'assurance décès/invalidité au Chili présente certaines spécificités. D'une manière générale, la couverture minimale prévue par les employeurs chiliens peut être limitée et ne pas offrir une protection suffisante pour les besoins familiaux. En cas de décès ou d'invalidité, les montants versés peuvent être largement insuffisants pour subvenir aux besoins de votre conjoint et de vos enfants sur le long terme. Par exemple, une prestation de décès basique pourrait ne couvrir que les frais immédiats tels que les funérailles, mais pas les nécessités financières continues de votre famille.
Pour pallier ces insuffisances, il est fortement recommandé de souscrire à une assurance décès/invalidité privée complémentaire. Plusieurs assureurs expatriés offrent des contrats prévoyance adaptés aux expatriés, garantissant une couverture adéquate, que ce soit en complément de la CFE ou au 1er Euro. Ces plans offrent généralement des conditions plus avantageuses et une meilleure sécurité financière, permettant de garantir le bien-être de vos proches en cas d'imprévus.
Au Chili, la responsabilité civile pour les expatriés couvre les dommages matériels et immatériels que vous ou votre famille pourriez causer à des tiers.
Il est important de noter que la responsabilité civile ne s'applique pas à la conduite de véhicules motorisés. Pour cela, il est nécessaire de souscrire une assurance auto spécifique, obligatoire au Chili. Cette assurance auto prendra en charge les dommages causés à autrui lors d'un accident de la route.
En ce qui concerne la protection juridique, elle vous offre un soutien légal en cas de litige. Que ce soit pour des conflits de voisinage, des différends contractuels ou des problèmes en rapport avec votre statut d'expatrié. Vous pourrez ainsi bénéficier de conseils juridiques et, le cas échéant, de la prise en charge des frais de justice. Cela vous permet d'être préparé et protégé face à diverses éventualités juridiques dans votre pays d'accueil.