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Assurance Santé Expatrié en Afrique du Sud

Destination
Afrique du Sud
>Prise en charge directe hospitalisation
>Choix des praticiens et des infrastructures
>Couverture dans toute l’Afrique et en France
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Découvrez notre dossier spécial assurance santé Afrique du Sud

L’Afrique du Sud a l’un des systèmes de santé les plus avancés du monde. Sa dernière réalisation en matière de santé est la mise en place d’une couverture universelle à l’horizon 2025. Dans l’attente, le système actuel reste inégalitaire dans l’accès aux soins. L’assurance santé expatrié permet de couvrir les frais de santé librement et avec un niveau de remboursement adapté au secteur privé ; qui correspond le mieux aux habitudes de soin des expatriés.

Sommaire
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Les chiffres clés de l'assurance santé
en Afrique du Sud

Les chiffres clés de l'assurance santé en Afrique du Sud
Dépenses de santé par habitant et par an 1059€
Indexation annuelle des dépenses de santé 8.5%
Taux de remboursement CFE hospitalisation 50%
Nombre d'assureurs présentant des offres 19
Garantie hospitalisation à 30 ans /an 696€
Garantie hospitalisation à 50 ans /an 1248€
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Le système de santé
Sud-Africain

Le meilleur système de santé d’Afrique

Le système de santé d’Afrique du Sud est connu pour être le plus développé d’Afrique et pour avoir une bonne qualité de soins, que ce soit dans le public (hôpitaux universitaires) ou le privé. Le pays est devenu de ce fait une destination privilégiée de tourisme médical pour le continent, avec un rapport qualité-prix raisonnable pour les patients pouvant payer de leur poche. De même, les infrastructures privées du pays attirent les meilleurs médecins de la zone.

Toutefois, l’accès aux soins de santé est très inégal sur le territoire. Seulement 20% de la population bénéficie des soins de très bonne qualité du secteur privé, et la répartitions des structures de santé favorise les villes et les zones les plus touristiques comme Cape Town, Johannesburg, Pretoria ou Durban.

Afin de rétablir un équilibre dans le pays et d’améliorer l’accès aux soins pour toute la population, quelle que soit sa catégorie socio-économique, le gouvernement a lancé une réforme en 2017 pour la création d’une assurance maladie nationale (National Health Insurance). Son rôle serait d’offrir une couverture santé universelle, tout en garantissant une qualité de service égale dans le public et le privé, en modernisant les infrastructures et en répartissant mieux les ressources humaines.

A ce jour, les modalités de financement et de mise en œuvre du NHI restent floues, bien qu’un objectif de lancement ait été fixé à 2025-2026. Les cotisations patronales et salariales devraient être le premier moyen de cotiser, et les assurances privées devraient être réorientées vers la prise en charge des soins non-remboursés par le NHI.

Qualité des soins en secteur public et privé

Le système de santé Sud-africain est marqué par de fortes disparités entre secteur public et privé. Le secteur public couvre plus de 71.5% de la population bien qu’il soit défaillant dans plusieurs domaines : manque de financement, pénurie de praticiens, équipements insuffisants et surcharge des structures. Le secteur privé assure la couverture de 10.1 millions de personnes disposant des moyens de cotiser à un régime d’aide médicale.

Le secteur public est financé par le gouvernement. Il compte 422 hôpitaux, qui dispensent la majorité des soins et se retrouvent surpeuplés, avec comme conséquence des délais d’attente importants. Les soins ne sont pas complètement gratuits, des contributions financières sont déterminées en fonction du niveau de revenus et du nombre de personnes à charge. Les plus modestes bénéficient de restes à charge réduits ou de la gratuité de soins. En revanche, les expatriés sont généralement redevables des contributions les plus importantes.

Le département national de la Santé gère les 10 grands hôpitaux universitaires, réputés pour la qualité de leurs soins, parmi lesquels figure le Chris Hani Baragwanath Hospital de Soweto ; le plus grand hôpital de l’hémisphère Sud avec ses 3200 lits et son niveau international. Environ 70% des admissions sont des urgences, un service qui voit défiler jusqu’à 350 personnes par jour. Les hôpitaux régionaux sont supervisés par les Provinces, et les petits hôpitaux et cliniques de soins primaires sont gérés par les Districts.

Le secteur privé, bien qu’il compte moins d’hôpitaux (215) que le public, rassemble près de 40% des médecins généralistes et infirmières du pays. Les salaires plus élevés et les meilleures conditions de travail, ainsi que les infrastructures de qualité et les équipements de pointe, attirent les praticiens locaux et ceux des pays voisins. Cependant la qualité a un coût, seuls les plus aisés y ont recours, et souscrivent une assurance maladie pour la prise en charge des frais élevés.

Comment choisir un médecin en Afrique du Sud

Que ce soit dans le public ou dans le privé, le choix du médecin est généralement libre en Afrique du Sud. Cependant, un réseau de soins peut être imposé. En effet, les prestataires de santé peuvent avoir des accords spécifiques avec des compagnies d’assurances locales, restreignant le choix des patients en matière de médecins et de lieux de soins (en fonction de leur contrat).

D’où l’importance de se renseigner sur le réseau et les prestataires conventionnés par l’assurance avant de souscrire localement. Les assurances santé internationales présentent l’avantage de laisser une totale liberté de choix des praticiens et structures.

Une consultation de médecin généraliste coûte environ 30 USD et une consultation de spécialiste en moyenne 70 USD. En fonction de la localisation et de la spécialité du médecin, la consultation de généraliste en secteur privé peut atteindre 80 USD, et 200 USD pour un spécialiste. Il est important de noter que la grande majorité des médecins exercent dans le secteur privé, ce qui se traduit généralement par des délais d'attente réduits et une plus grande disponibilité de spécialités médicales par rapport au secteur public, qui est « déserté ».

Il est possible de consulter un spécialiste sans consulter un généraliste au préalable, bien que ce dernier reste souvent le premier interlocuteur des patients. Il est par ailleurs nécessaire de prendre rendez-vous à l’avance avec les praticiens, à moins d’une urgence. Des listes de médecins sont souvent mises à disposition par les consulats, pour trouver plus facilement les praticiens qui s’expriment dans la langue d’origine des expatriés.

Fonctionnement et prix des soins sur place

Il faut savoir que les soins sont souvent payables d’avance en Afrique du Sud. Depuis l’an 2000, les tarifs de certaines prestations de santé sont fixés par « l’Uniform Patient Fee Schedule (UPFS) » dans les hôpitaux publics. Le reste à charge dépend ensuite de la catégorie socio-économique du patient, et 3 catégories se distinguent : « fully paying patients », « fully subsidised patients » ou « partially subsidised patients ». En revanche, dans le secteur privé, l'ensemble des frais est à la charge du patient, rendant l'assurance santé indispensable compte tenu des tarifs élevés pratiqués dans ce secteur.

Le coût d'une journée d'hospitalisation varie en fonction de plusieurs facteurs tels que le type d'hôpital, le type d'intervention, le niveau de chambre et les services demandés. Dans le secteur public, les coûts sont relativement bas, allant de 1000 à 2000 rands par jour en moyenne. En revanche, dans le secteur privé, les coûts peuvent varier de 2500 à 20000 rands ou plus par jour, en fonction de l'établissement et des soins prodigués. Par exemple, une appendicectomie peut coûter de 21000 rands à 120000 rands dans un hôpital privé (pour une durée d'hospitalisation de 2 jours).

En ce qui concerne les médicaments, on retrouve principalement deux chaînes de pharmacies, Clicks et Dis-Chem, souvent présentes dans les hôpitaux et les centres commerciaux, ainsi que de nombreuses pharmacies indépendantes. Le secteur de la pharmacie est très développé et performant en Afrique du Sud, notamment pour les vaccins. Certains médicaments courants, tels que le Doliprane, sont directement vendus en supermarché. Les pharmaciens sont également autorisés à fournir des conseils médicaux de base.

Les tarifs des soins dentaires varient en fonction de l’établissement choisi. Pour des soins de base tels qu'un détartrage ou un plombage, il faut compter généralement entre 600 et 2500 rands. En ce qui concerne les implants dentaires, les prix peuvent aller de 20000 à 200000 rands, tandis qu'une couronne coûte au moins 3000 rands.

La couverture maternité

Les soins publics sont gratuits pour les femmes enceintes et les enfants de moins de 6 ans. Cependant, de nombreux expatriés préfèrent se tourner vers les hôpitaux et les cliniques privées afin de bénéficier d'une meilleure prise en charge. Dans le secteur privé, le coût d'un accouchement naturel avec une hospitalisation de 3 jours peut varier de 25000 à 80000 rands.

En Afrique du Sud, la césarienne est une pratique courante. Il est important de préciser vos préférences pour le mode d'accouchement, car il est possible de ne pas avoir le choix le jour venu. Dans une clinique privée, le coût d'une césarienne s'élève environ à 40000 rands (hors frais d'hospitalisation). Le coût total d'une hospitalisation avec césarienne peut atteindre 100000 rands ou plus, en fonction de la complexité de l'intervention et du niveau de soins requis.

Pour réduire les frais à votre charge, il est essentiel de souscrire une assurance santé est nécessaire si vous prévoyez d’accoucher dans le secteur privé. De plus, sachez que le choix du lieu d'accouchement est généralement déterminé par le médecin gynécologue ou obstétricien que vous avez choisi. Inversement, si vous sélectionnez un établissement spécifique, il vous sera automatiquement attribué un médecin.

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Consultez notre dossier maternité et expatriation

La couverture Sécurité Sociale
en Afrique du Sud

La sécurité sociale française

Il n’existe pas de Convention bilatérale de Sécurité Sociale entre la France et l’Afrique du Sud.

La Sécurité Sociale française ne couvre que les touristes français en Afrique du Sud, pour leurs séjours de courte durée (dans la limite de 90 jours consécutifs). La prise en charge peut se faire dans le cadre d’une maladie inopinée et dans la limite de la base de remboursement française.

La sécurité sociale ne couvrira pas les résidents temporaires (+ 3 mois) ou permanents en Afrique du Sud.

La Caisse des Français de l’Etranger

Le meilleur moyen de conserver un lien avec le système de sécurité sociale français est de souscrire auprès de la CFE : pour la santé, la prévoyance et même la retraite. L’assurance maladie de la CFE remboursera tous vos frais : médicaux, chirurgicaux, hospitaliers, dentaires, d’optique, de laboratoire et autres, dans la limite des taux et tarifs appliqués dans la zone 2 de couverture CFE.

La CFE couvre vos frais engagés en Afrique du Sud comme le ferait la Sécu, c’est-à-dire comme une 1ère base de remboursement. Par exemple, la base de remboursement d’une facture de pharmacie est de 65% du montant de la facture ; il restera logiquement 35% de la facture à votre charge.

A vous de déterminer vos besoins et si vous optez pour une couverture CFE seule, avec les restes à charge que cela induit, avec une complémentaire, ou au 1er euro. L’assurance expatrié en complément de la CFE (ou au 1er euro) vous assure une prise en charge hospitalisation à 100% dans l’hôpital de votre choix, et un complément de remboursements pour vos frais courants, notamment pour ceux qui voudront un bon remboursement en optique et dentaire.

Calculée par rapport à votre âge (et si vous êtes seuls ou au moins 2 personnes à assurer), la cotisation auprès de la CFE permet aux adhérents d’être couverts en France et à l’international, et de retrouver rapidement leurs droits CPAM lors du retour définitif en France.

La Sécurité Sociale locale

La South African Social Security Agency (SASSA), créée en 2005, est responsable de la distribution des prestations sociales destinées aux personnes âgées, aux vétérans de guerre, aux enfants et orphelins, ainsi qu’aux plus démunis et personnes en invalidité. Ces prestations sont financées par les impôts et cotisations d’assurances, et sont attribuées aux résidents dont les revenus sont inférieurs à certains seuils. Le taux d’imposition varie entre 18% et 41% selon les tranches de revenus des résidents.

L’assurance maladie, supervisée par le ministère de la Santé, dispense des soins primaires de santé dans les hôpitaux publics à tous les citoyens et résidents permanents en Afrique du Sud ; avec un reste à charge applicable sur les UPFS en fonction de leur statut socio-économique.

Les voyageurs avec un visa étudiant ou un visa de travail temporaire sont considérés comme des résidents permanents et peuvent entrer dans l’une des catégories subventionnées par l’assurance maladie (en fonction de leurs ressources). Les expatriés et voyageurs qui n’ont pas encore obtenu le statut de résidents permanents ou qui séjournent avec un autre type de visa, peuvent recevoir les soins dans le secteur public, mais doivent régler la totalité des frais UPFS en tant que « Fully-paying patient ».

Le montant des frais UPFS varient en fonction de deux critères : le lieu de soin (facility fee) et le professionnel de santé (professional fee). Les prestataires de santé de niveau 1 seront moins chers que les prestataires de niveau 2 ou 3, et les frais médicaux sont classés du moins cher en « Catégorie A » au plus cher en « Catégorie E ». Par exemple pour la province de Western Cape, les « facility fees » de niveau 1 pour une radio dans un hôpital de niveau 1 ou 2 sont de 91 rands ou de 101 rands en niveau 3. Les frais complémentaires de médecin spécialiste vont de 166 rands en Catégorie A, à 5672 rands en Catégorie B.

Que ce soit pour les résidents Sud-Africains ou non-résidents, les frais de santé peuvent donc être très élevés dans le public pour les catégories de patients « fully-paying » ; selon la catégorie de l’acte et le niveau de prestataire choisis.

Pour les résidents appartenant aux catégories « Subsidised patients » la prise en charge est répartie en fonction de 4 niveaux de revenus (selon l’exemple de la province Western Cape) :

  • H0 Full subsidisation : retraités et sans emplois
  • H1 Partial subsidisation : revenus annuels de moins de 70000 rands (célibataire) ou 100000 rands (famille) ;
  • H2 Partial subsidisation : revenus annuels maximum de 70000 à 100000 rands (célibataire) ou de 250000 à 350000 rands (famille) ;
  • H3 Partial subsidisation : revenus annuels supérieurs à 250000 rands (célibataire) ou à 350000 rands (famille).

Le même principe de tarification que pour les catégories « Fully-paying » s’applique, les tarifs UPFS « Partial subsidisation » varient en fonction du niveau de l’établissement (1, 2 ou 3) et de la catégorie de l’acte médical (A à E). Les expatriés ont souvent des ressources supérieures aux conditions de revenus de la catégorie « Subsidised patients » et ont le plus souvent à régler les UPFS dans leur intégralité. Une assurance santé est alors le seul moyen d’obtenir une prise en charge.

Les allocations chômage et maladie-maternité sont gérées par le ministère du travail. Ces allocations sont basées sur les cotisations versées au SASSA et assurances connexes.

Dans le cadre du déploiement du NHI, le ministère du Développement social avait soumis en 2021 l’idée d’un nouveau fonds national de sécurité sociale pour la prise en charge des retraites, pensions d’invalidité et allocations chômage. La taxe proposée par le ministère pour alimenter ce fond étant trop élevée (jusqu’à 12% des revenus), le projet a été retiré.

Dans l’attente du lancement de l’assurance maladie universelle Sud-Africaine, les expatriés auront tout intérêt à souscrire une assurance santé privée pour pallier aux tarifs élevés des prestataires de santé dans le secteur privé.

Le système d’assurances locales

Trois groupes dominent le marché privé local : Netcare, Life Healthcare et Mediclinic. A eux trois, ils comptabilisent 90% des séjours en hospitalisation et 83% des capacités en lits du secteur privé ; ils détiendraient 75% du marché de la santé privée.

En complement, les assureurs dits “Medical Aid” ou “Medical Scheme” sont : Discovery Health, Medihelp Insurance, Momentum Health, Fedhealth ou Liberty Health.

Toutes ces assurances proposent une large palette de plans santé : urgences, basiques ou complets, en fonction des budgets et besoins de chacun. Attention, les garanties les plus économiques donnent accès à des hôpitaux et médecins de certains réseaux uniquement ; pour avoir le choix de ses prestataires de santé il faudra y mettre le prix.

Les primes varient considérablement en fonction du niveau de couverture choisi, de l’âge et des antécédents médicaux des assurés. Les contrats peuvent inclure des exclusions de conditions préexistantes et des délais de carence pour certaines garanties.

Les employeurs n’ont pas d’obligation de vous couvrir et dans certains cas il sera nécessaire de souscrire à titre privé. Dans le cas où l’employeur propose une assurance santé, il sera important de détailler les garanties et le réseau de soins, pour vérifier s’ils correspondent à vos attentes.

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Choisir une assurance expatrié
en Afrique du Sud

Pourquoi souscrire ?

Certains types de visas exigent une assurance santé, tels que les visas de travail, d’étudiants ou de résidents temporaires. Les assurances santé locales peuvent présenter des limites ou des conditions de résidence qui peuvent rendre difficile leur admissibilité. Dans ce cas, opter pour une assurance santé internationale vous offrira une couverture complète et bien plus encore.

Les tarifs élevés dans le secteur privé et les difficultés d’accès aux soins dans le secteur public incitent à souscrire une assurance santé privée. En optant pour une assurance expatrié, vous bénéficiez d'une liberté considérable en ce qui concerne le choix de vos prestataires de santé, d'un niveau de remboursement adapté pour tous les frais que vous souhaitez couvrir (y compris l'optique, le dentaire, la médecine douce, la chambre particulière, etc.), ainsi que de la tranquillité d'esprit d'être couvert dans votre pays d'origine si vous souhaitez conserver certains médecins et habitudes médicales.

Choisir un contrat santé expatrié c’est choisir la sécurité (interlocuteurs francophones, législation applicable au contrat d’assurance) et la flexibilité. C’est l’assurance de la prise en charge directe de vos frais d’hospitalisation à 100%, et des garanties telles que la téléconsultation ou l’évacuation sanitaire et le rapatriement. En complément, votre mutuelle expatrié vous garantit une couverture santé d’urgence à l’international dans le cadre de vos déplacements ponctuels personnels ou professionnels.

Quand et comment souscrire ?

Un contrat expatrié peut être souscrit à tout moment. Les offres d’assurance internationales sont modulables, vous choisissez uniquement les options qui vous intéressent. Les garanties sont similaires à celles que vous connaissez, éliminant ainsi les incertitudes liées au fonctionnement local.

Les procédures d’adhésion aux garanties expatriés sont plus complexes que pour une mutuelle classique, il convient donc de s’y prendre au moins 30 jours avant votre départ ou la date d’effet souhaitée.

Lors de la souscription d’une assurance expatrié, vous serez amené à compléter un questionnaire de santé. En fonction de vos antécédents médicaux, il est possible que des échanges avec le service médical soient nécessaires, ce qui peut prendre un peu de temps. Vous pouvez être amené à fournir des documents complémentaires (il est préférable d’avoir ses documents médicaux à portée de main) ou à faire compléter un questionnaire par un médecin qui vous suit pour une pathologie précise.

Sur notre site, vous avez la possibilité de faire des tarifications en ligne et de comparer les différentes garanties proposées. Cela vous permet d'avoir une vision claire des offres disponibles et de choisir celle qui correspond le mieux à vos besoins.

Une fois que vous avez effectué votre recherche et que vous avez une idée plus précise de ce que vous recherchez, nos conseillers seront à votre disposition pour affiner les propositions, vous aider à finaliser votre choix et vous accompagner tout au long de la procédure d'adhésion. Ils seront là pour répondre à vos questions, vous fournir des informations complémentaires et vous guider dans toutes les étapes nécessaires.

Votre conseiller pourra enfin vérifier que la formule choisie soit bien acceptée/reconnue par l’administration.

Quelles garanties choisir ?

La couverture santé universelle n’est pas encore en place et les conditions de prise en charge dans le secteur public ne sont ni optimales ni gratuites. Si vous souhaitez bénéficier des services de santé du secteur privé et du libre de choix de vos médecins et lieux de soins, optez pour une formule expatrié qui couvre les frais d’hospitalisation et de médecine courante.

Ce type de garanties vous permettra en complément de consulter vos médecins habituels lorsque vous serez de passage en France, de couvrir tous frais de santé que vous préfèreriez effectuer en France, et de vous couvrir en cas d’urgence et accident lors de tous vos déplacements ponctuels.

Si vous pouvez consacrer plus à votre budget santé, et si vous avez des besoins réguliers pour cela, choisissez une formule qui rembourse également l’optique/dentaire ; bien qu’étant plus accessibles qu’en France ces frais de santé restent à votre charge en Afrique du Sud.

Enfin, pour les futures mamans, n’oubliez pas de souscrire la garantie maternité à l’avance, sachant que les assureurs expatriés appliquent entre 9 et 12 mois de délais de carence, et qu’aucun d’entre eux n’acceptera de prendre en charge une grossesse déjà en cours.

Assistance rapatriement

Indispensable compte tenu du manque d’homogénéité de l’offre de soins sur place. L'assistance rapatriement vous permettra d'être transporté dans de bonnes conditions vers l'hôpital le plus adapté à votre pathologie, et de trouver plus facilement des centres de soins offrant des équipements de qualité et des médecins maîtrisant les techniques les plus modernes.

Elle offre également des services que l’on peut qualifier de « conforts » mais qui seront bienvenus en cas de coup dur : payer le voyage à un parent qui viendra à votre chevet, organiser la garde ou le transfert des enfants, bénéficier de conseils et d’avis médicaux, etc.

Pour rappel, en cas d’urgence médicale ce n’est ni à votre ambassade, ni à votre consulat d’organiser et d’assumer les frais d’un rapatriement sanitaire. Si vous ne tenez pas à régler seul la facture (qui peut atteindre plusieurs dizaines de milliers d’euros), l’option hospitalisation avec assistance rapatriement est le minimum recommandé pour tout voyageur et expatrié en Afrique du Sud.

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