Découvrez le TOP 5 des pires assurances pour expatriés
Les assureurs savent très bien mettre en avant leurs avantages. Il est plus difficile de connaître leurs pièges avant qu’il ne soit trop tard. Nos experts vous révèlent les pires assurances et mutuelles pour expatriés. Difficile d’envisager sereinement une expatriation à long terme avec elles.
Ici, le problème vient autant de l’assureur que du conseiller. Sous couvert de proposer une "couverture essentielle de base", priorité n°1 des expatriés, certains contrats se limitent aux urgences médicales… selon une définition ultra restrictive : un acte médical réalisé dans les 48h (maxi) suivant l'apparition des premiers symptômes, destiné à éviter un décès ou une invalidité ou la perte d'un membre ou d'un organe.
Mais plus de 90% des dépenses de santé ne relèvent pas d’urgences telles que définies par l'assureur. Médecine courante, examens, urgences non-vitales, suivi de pathologies chroniques… tout cela reste le plus souvent à votre charge. Une stratégie bien rodée pour afficher des tarifs attractifs tout en limitant les remboursements. Une vraie fausse bonne idée pour l’assuré qui se croit protégé en toutes circonstances.
Nos conseillers connaissent par cœur ces garanties et vous les expliquent en détail, pour faire votre choix en toute connaissance de cause et éviter les drames.
Vero, assureur néo-zélandais n’a jamais répondu aux demandes pour un sinistre d’environ 10000 $NZ ? Jamais un courrier ou un email de réponse ! La seule solution était de payer un avocat et de faire un procès. Même pour un français, pas facile de râler quand on n’est pas dans son pays d’origine et que le temps du procès sera plus long que celui de votre séjour. Sans contrainte, l’assureur sait qu’il vous aura à l’usure.
En France, la règlementation oblige les assureurs à répondre aux réclamations sans avoir à payer un avocat. Il suffit d’écrire au service des réclamations, qui a alors 2 mois maximum pour répondre. Souvent il le fait bien avant et si la réponse n’est pas conforme au contrat, l’assuré peut demander l’intervention d’un médiateur extérieur. C’est gratuit pour l’assuré et l’avis qui est rendu en toute neutralité permet souvent de débloquer la situation.
Ce n’est jamais écrit comme ça dans le contrat !
Les formulations sont toujours plus douces : «l’assureur peut adapter votre tarif à votre expérience de sinistralité» ou «l’assureur vous proposera de renouveler votre contrat, les conditions du renouvellement vous seront envoyées au moins 30 jours avant la date de renouvellement». C’est le cas, par exemple, dans la plupart des contrats Emiratis ou dans les pays qui fonctionnent sur un système d’assurance hérité du droit anglais. En clair, celui qui tombe malade est pénalisé par un malus.
Si vous avez souscrit un contrat d’assurance santé de droit français, c’est interdit. L’assureur peut majorer votre tarif au moment de l’adhésion en fonction des risques déjà présent, mais il assumera l’avenir. Tous les assurés de la même zone tarifaire ont tous la même augmentation.
Le #1 de l’assurance expatrié dans le monde a refusé de prendre en charge une intervention chirurgicale, car elle utilisait une technique non invasive qu’il ne voulait pas reconnaitre. Il acceptait la prise en charge du traitement «?à l’ancienne?», 2 fois moins cher.
Les traitements et techniques innovants peuvent coûter excessivement cher. Comment savoir si votre assureur sera prêt à payer 5000, 50000 ou 100000 € pour un traitement, peut-être pendant plusieurs années.
Sincèrement, si aucune clause ou règlementation ne l’oblige à le faire, il ne le fera pas. Il trouvera toujours de bonnes raisons pour répondre «?Denied?». Pour les médicaments par exemple, l’assureur mettra à votre disposition chaque année la liste des médicaments qu’il décide de rembourser. Tous les autres seront exclus.
Ce sont des cas rares mais critiques. Pour être tranquille, il faut que le contrat utilise un référentiel neutre. Dans les contrats français c’est le remboursement de la Sécurité Sociale qui servira de base, dans les contrats luxembourgeois, c’est celui de la CNS. Si l’organisme public de référence rembourse, il devra rembourser, même si ça lui coûte très cher.
Impossible de les citer toutes, il y en a trop. En fait, tous les assureurs qui sont soumis à une règlementation qui les autorise à le faire. Soit partout dans le monde, sauf en France, Luxembourg, Belgique, Allemagne, Brésil.
Il suffit de lire dans les contrats la partie sur le renouvellement, vous verrez des «?may renew?» ou des «?can be renewed?», et il faut aller plus loin pour comprendre que c’est au bon vouloir de l’assureur. Il a le droit, chaque année, de ne pas renouveler ou de supprimer de votre couverture les pathologies acquises.
C’est souvent inconcevable pour un français car c’est interdit pour tous les assureurs santé ou mutuelles expatriés françaises, pourtant chaque année ça arrive avec des assureurs locaux ou internationaux. Un assuré pense avoir une couverture illimitée pour son cancer. Elle n’est certes pas limitée en montant, mais elle l’est en temps. L’assureur paiera ce qu’il doit pour l’année en cours, mais il ne renouvellera pas le contrat.
C’est pour cela qu’il existe des contrats dits «critical illness». L’assuré paie pour un capital qui lui sera versé au déclenchement de la maladie, à lui ensuite de gérer le capital reçu pour payer les frais médicaux. Il faut donc souscrire deux contrats au lieu d’un seul.